C’est vrai qu’il est costaud l’environnement du métro... Depuis que je vis à Paris, je suis beaucoup plus souvent malade que quand j’étais dans le sud ou même en banlieu (à côté d’une forêt quand même).
Beaucoup plus de rhumes, le ventre souvent dérangé, moins d’énergie en général, les petites plaies qui se soignent moins vite... et je passe bien sur sur le sommeil beaucoup moins réparateur, surtout quand on n’a pas la chance d’avoir des volets !
Finalement il faut vraiment être fou pour vivre comme moi dans cette ville
L’homosexualité, c’est avant tout aimer quelqu’un de son sexe. Je vois pas où est la perversion là dedans : c’est comme ca on n’y peut rien, ca vient des tripes ! C’est vrai on peut se forcer, un homme peut passer sa vie à ne pas satisfaire sa femme qu’il n’aime pas, et une femme peut passer sa vie à regarder le plafond sans amour. Si certains trouvent ca mieux...
Tout ce que les homos demandent, c’est de pouvoir vivre leur vie de la même manière que les autres. Leur seul problème n’est pas de ne pas pouvoir se peloter en public, c’est surtout de ne pas pouvoir parler de leur vie de manière naturelle. Combien de fois dans la journée entend on parler de "on a fait ca ce week end avec mon mari/ma femme", ou tout équivalent. Si un homme dit qu’il a été à la piscine avec son copain, on va lui dire qu’il s’exhibe ? Ah oui, et on va aussi se dire "celui-là/celle-là est homo, c’est sur elle va me draguer ca me dégoute !". Aussi étrange que ca puisse paraitre, la plupart sont "monogames"... Nous avons la chance de ne pas être dans une société extrémiste dans laquelle un couple ne sert qu’à avoir des enfants : la société reconnait le droit d’aimer, ce qui n’est pas le cas partout, alors ce droit s’applique à eux aussi, et c’est tout ce qu’ils demandent.
Je m’éloigne de l’article, mais certaiens réactions que je lis me font bondir. A croire que certains n’ont jamais rencontré d’homo et donc ne se sont jamais renus compte que ce sont des personnes comme tout le monde, aussi sympas ou aussi cons que les autres, en dehors du fait qu’ils vivent avec quelqu’un du même sexe, sans violer d’enfants ni de caniche bouclé.
Le problème des mutilations sexuelles est plus compliqué qu’une simple histoire de domination de la femme par l’homme je pense. Dans la plupart des cas, ce sont les mères qui emmènent les filles se faire exciser parce que pour elles c’est normal. Elles l’ont été, leur mère et leurs soeurs l’ont été. Ne pas l’être n’est pas concevable ! C’est ca qui rend la fin de cette pratique si difficile...
En France, cette pratique est interdite. Tout médecin qui détecte une excision est obligé par la loi de dénoncer, les exciseuses risquent une lourde peine, ainsi que les parents qui le font faire. Depuis que cette loi est appliquée, il semblerait que le nombre d’opérations sauvages en France soit en très forte baisse. Ceci dit, rien n’empêche les parents d’envoyer leur fille se faire exciser dans leur pays d’origine...
Dans les pays très touchés par ces pratiques (pas seulement l’Afrique rappelons le), de nombreuses actions menées par des ONG permettent la diminution de cette pratique. Et la plus efficace reste la sensibilisation des exciseuses. Dans le très bon livre coordonné par Christine Ockrent Le livre noir de la condition des femmes, il est indiqué que beaucoup d’exciseuses sensibilisées aux méfaits de l’excision, et au fait que justement cette pratique ne soit pas normale, sont devenues elles-mêmes des relais de ce message, et de moins en moins de fillettes sont mutilées.
C’est sur que ces mutilisations sont barbares, inhumaines, mais est ce évident, quand on est concerné, de remettre en cause ce qui est la norme ? C’est pour ca que je tire mon chapeau à toutes ces ONG qui savent traiter ce problème avec discernement... et succès.