C’est exact et en grande partie causé par les dispositifs et renforts de sécurité des voitures modernes. Un bien pour un mal ?
En ce qui concerne les voitures électriques, ce sont les batteries, dont dépend l’autonomie, qui détermine le poids total. La plus vendue en France, la Tesla Model Y, pèse près de 2 tonnes pour 500 km d’autonomie (WLTP). La seconde, la Dacia Spring, 900 Kg pour... 230 Km (WLTP).
Faut-il instaurer un malus au kilo pour les voitures électriques ? J’ai vu passer la question à plusieurs reprises il me semble...
Là, vous touchez du doigt une autre source de polémique : la légalité et la normalisation des ralentisseurs. Par exemple, et vous devez l’évoquer, le « coussin berlinois », sorte de rectangle biseauté dont le manque de solidité et le caractère glissant auraient pu justifier l’interdiction. Il est en effet très dangereux, surtout pour les motards. Il est toujours installé, avec uniquement une nouvelle norme anti-glissance imposée. Les anciens n’ont pas toujours été retirés, ils se désagrègent doucement. D’autres sont trop hauts, trop courts, etc. ; quand vous en rencontrez, vous pouvez les signaler à la plus connue des associations d’automobilistes.
Pour moi oui, mais c’est évidemment un vrai sujet de tension, voire de discrimination. C’est plus franc qu’un péage prohibitif mis en place dans certaines villes comme Londres. Clairement, le problème ne vient pas de ces zones, qui pourraient même être totalement « vertes » pour faire des centres-villes des endroits plus apaisés. Il provient surtout des voies qui permettent d’y accéder !
C’est exact. Près de 60% des particules fines émises aujourd’hui le sont par abrasion, soit des freins, soit des pneus sur la route. Si cette part augmente, c’est aussi parce que celle émanant des moteurs diminue, attention aux raisonnements par pourcentage.
Toutefois, et c’est encore l’ADEME qui l’écrit :
« On ne note pas un écart significatif des émissions totales de particules entre les véhicules électriques à forte autonomie et les véhicules thermiques neufs actuels, qui n’émettent quasiment plus de particules à l’échappement »
Oui, le poids des batteries et la masse totale des véhicules électriques font que leurs pneus se désagrègent plus vite et que les efforts de freinage sont plus importants.
Les chiffres avancés émanent de la DRIEAT Île-de-France (Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports) qui les tient de AirParif. Ils datent de 2019 et AirParif a été créé en 1979. Il est effectivement probable que la part des émissions par des feux de cheminée à foyer ouvert soit en grande diminution à l’heure actuelle, mais il y a donc 4 ans, c’était tout de même bien près de 46% des PM2.5 émises en région parisienne qui provenaient de ces foyers.