@Eric F La ville de Tübingen avait décidé de ne plus s’étendre pour préserver espaces naturels et agricole. Les seules opportunités pour construire sont des friches militaires ou industrielles. Le départ du développement de l’habitat participatif est une ancienne caserne française. Le plan général, imaginé par un groupe d’étudiants retenu par une consultation anonyme, prévoyait un quartier sans voitures (stationnées dans des silos à la périphérie), une organisation par ilots divisés en tranches pour garantir une mixité d’architecture. Locaux d’activité obligatoires au rdc. Les groupes citoyens sont une réponse plus intéressante pour ce cahier des charges. La ville l’a compris et, au début, les a aidé dans la mise en place des projets par des ateliers de formation. Aujourd’hui, après 30 ans, c’est une pratique rodée. Le résultat est extraordinaire en termes de qualité de vie. Les banques préfèrent ces clients connectés et solidaires, plus fiables que des clients conventionnels et seuls en cas de problème.
@Eric F Les 80% à Tübingen concerne la production de logement neuf. Pas l’ensemble de la ville. Mais même en France, il y a des projets qui fonctionnent bien depuis 40 ans. Et le plaisir de partager ce cadre de vie perdure malgré de nombreux changement. Pourquoi ? C’est, entre autres, une question d’architecture. Si l’espace invite à l’échange, les habitants font l’expérience de l’utilité du voisin en permanence. Ce n’est que dans des copro où personne ne rencontre jamais personne où les gens ont perdu le sens du bien commun.
@Attila Pas forcement. Avec des amis, vous partez en vacances pendant 15 jours. Mais il n’est pas sur que vous ayez les mêmes goûts en termes d’architecture. Et si une différent complique l’affaire, il vaut mieux se fâcher avec des gens qui ne sont pas vos amis, non ? Les relations entre les personnes sont un facteur de risque. L’important est de se mettre d’accord sur un projet.