Non seulement je veux qu’on ait la peau des maison de disques, mais je suis en plus intimement persuadé que la musique y récupèrerait ses lettres de noblesse, et sortirait du carcans marketing actuel de la rentabilité à tout prix, et de l’exploitation massive de la rareté. Le marché n’est pas la réponse raisonnable à la diversité culturelle, la passion si, à travers des millions de citoyens.
Faites ce que je fais, pas seulement ce que je dis ;)
N’achetez plus de CD, débarassez-vous de votre TV et économisez la rente audiovisuelle (vaste plaisanterie destinée à mettre quelques mass-médias à la location en profitant malgré tout de l’argent public), allez aux concerts, achetez les produits culturels ou dérivés directement aux artistes, signez les pétitions contre DADVSI comme celle de EUCD.info ou elle de l’alliance public-artistes, et encouragez et participez à la culture libre dans la musique, comme les projets Jamendo, musique-libre, 15megsoffame, etc...
Pensez-vous qu’une entreprise honnête aurait besoin de se payer un ministre et son ministère pour péréniser sa production ? Est-il normal qu’une entreprise « honnête » puisse aisément organiser à sa façon l’évolution économique d’un marché dans lequel elle profite d’un monopole depuis si longtemps ?
L’affaire est on ne peut plus controversée, et il serait grand temps de suspendre l’étude de ce projet de « loi », de favoriser le vrai débat démocratique, c’est à dire autrement qu’en créant de nombreuses campagnes de propagande sur de multiples supports aux frais du contribuable, et de faire le jour sur toute les pressions anti-républicaines qui sont finalement à l’origine de la catastrophe qui s’annonce !
(commentaire à prendre au second degré tant qu’une commision d’enquête parlementaire n’aura pas été ordonnée et qu’elle n’aura pas rendu son rapport ;)
Dans de telles conditions, on comprend aisément que « le disque est en crise », étant donné qu’il est moins rentable qu’un fichier à usage personnel, au coût de production dérisoire, et à la durée de vie considérablement limitée.
C’est ce qui fait penser à beaucoup d’internautes qu’il ne s’agit là que d’« une orchestration dramatique magistrale de ce qui n’est que la mort programmée du CD ». L’attitude des majors semble par ailleurs largement confirmer cette théorie, ne serait-ce que par la négation totale de la moindre responsabilité. L’industrie du cinéma, elle, semble plus consciente des réalités, quoi qu’on en pense :)