« Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants,
lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux l’autorité de personne,
alors c’est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie. » Platon (IVe siècle av. J.C.)
Quand on y réfléchit, la tyrannie n’est-elle pas le but recherché dans cette campagne ? En supprimant le relais de l’autorité que représente le parent, la seule forme d’autorité vient alors de l’Etat, qui peut ainsi façonner la jeunesse de façon directe (jeunesses hitlériennes) ou indirecte (société de consommation, MTV).
A force de ne raisonner qu’en critères rationnels (« combien d’enfants africains on pourrait nourrir avec cette somme ? »), nous nous dirigeons vers une société dépressive où tout plaisir sera jugé « indécent ». Bien sûr, c’est triste qu’il y ait des peuples qui meurent de faim, mais ce n’est pas une raison pour s’imposer une morosité constante par simple morale, s’interdire quelques petits moments de bonheur parce que d’autres n’y ont pas accès. Cela vaut pour le mariage princier, mais aussi pour l’industrie du football, du cinéma, et à plus petite échelle toute action non-nécessaire à votre survie qui pourrait payer le vaccin anti-tuberculose d’un enfant éthiopien : acheter un beau vêtement plutôt qu’un pull qui gratte mais coûte moins cher, aller au restaurant plutôt que manger un plat de semoule chez vous... L’humain n’a pas besoin que de nourriture, d’eau et de chaleur. Il a également besoin de rêve, sans quoi ce n’est qu’un morceau de viande. Laissez donc les Anglais rêver avec ce mariage, il n’y a aucune honte à ça.
Ah mais vous pouvez donner au racisme la définition que vous voulez. Vous pouvez même dire que c’est un dessert à base de gelée de prune si ça vous chante. Cela ne change rien au fait qu’il n’a qu’une seule définition : celle que je vous ai donnée.
Mazette, 17 fois le mot racisme, j’espère que vous l’aviez copié-collé...
Puisque vous semblez féru de ce mot, il serait bon que vous en connaissiez le vrai sens : le racisme est une idéologie selon laquelle il existe une hiérarchie de supériorité/infériorité parmi les races humaines. Jamais les défenseurs de la liberté d’expression n’ont défendu une telle position (en fait, je n’ai entendu personne la défendre ces trente dernières années), parler de racisme n’est donc qu’un grossier prétexte pour museler la parole, de même que les staliniens traitaient de fasciste toute personne émettant (avec raison) des réserves sur le bien-fondé du communisme.
Je vous trouve bien dur avec lui. Le Mouv’ est à Radio France ce que France O est à France Télévisions : un placard sans audience où l’on range tous les quotas de la diversité. Ce doit être terriblement humiliant pour eux, alors ils se vengent sur leurs invités, comme les enfants délaissés par leurs parents qui frappent leurs camarades par besoin d’attention...