Et si le processus évolutif du vivant était fondé sur une
propriété physique, non seulement le vivant serait universel, il serait partout
dans le cosmos, mais deviendrait alors une « finalité » de l’univers
au moins le sommet de sa complexité, une tentative, elle aussi universel.
Un argument peut nous mettre sur la piste : plusieurs
épidémies commencent, en même temps, en différents lieux. Et de façon
paradoxale ces multiples foyers sont corrélés dans le temps mais séparé
causalement. L’exemple le plus radical est l’épidémie à virus Ebola en 1976,
des virus Ebola-Soudan et Ebola-Zaïresouviennent
la même semaine mais sont différents. L’un ne peut être responsable de
l’autre !