Concernant les sexualités masculines/féminines, je parlais simplement dans les faits. Nous sommes d’accord pour dire que biologiquement et chimiquement, il se passe à peu près la même chose. Par contre, désolée hein, mais les organes sexuels ont quelques différences tout de même. De façon générale les femmes se font pénétrer et les hommes pénètrent ; ce qui a quelques petites incidences lorsqu’on parle de viol. Pour ce qui des rapports annaux, les plaisirs diffèrent. De un, une femme ne prend qu’éventuellement un plaisir « psychique » à pénétrer avec un doigt ou autre un anus ; de deux, un homme peut jouir d’un plaisir tout particulier lors d’une sodomie du fait de la prostate me semble-t-il (ce n’est pas pour rien que la sodomie soit une pratique courante chez les hommes homosexuels et non chez les lesbiennes).
J’admets cependant que ces différences de « pratiques sexuelles » n’influe pas sur la perception du désir et du plaisir.
Ca, c’est surtout une question sociale. Comme vous vous amusez à le marteler comme un furieux, la différence est « imaginaire » ; elle provient de ce que nos (in)consciences ont enregistré en grandissant et en évoluant dans la société qui est la notre. Bien qu’imaginaire, cette différence a un impact dans nos réalités. J’affirme donc que si, il existe une différence entre sexualité masculine et sexualité féminine, mais qui n’est pas naturelle.
Un peu farfelu, certes... comme notre société après tout.
Rhaa mais faut arrêter de vouloir tout mettre dans le même sac. Le voisin de 40 ans qui chope la gamine dans le jardin pour la lui mettre bien profond, bien sûr qu’il mériterait quelques bons coups de pioche dans la tête par le père.
Peut-on bien vouloir admettre que la situation puisse être un tantinet différente s’il s’agit d’un adulte et d’un enfant très proche et très câlin l’un envers l’autre jusqu’à aller chatouiller le zibuibui de l’enfant ? Quand bien même il s’agirait du père tiens. Idem pour un prêtre.
Ce n’est pas non plus à encourager puisqu’en général les enfants ne manifestent pas plus que ça l’envie de partager des relations sexuelles avec des adultes. Je voudrais simplement relativiser les choses...
D’accord avec King pour dire que la sexualité masculine diffère de la sexualité féminine. Mais vous parlez de la sexualité masculine sans connaître du tout la féminine... Et c’est bien normal puisque c’est là un sujet bien taboo encore aujourd’hui.
Alors je suis une femme et pour info, nous aussi pouvons avoir, enfant, des fantasmes et une furieuse envie de se masturber ! Même que la masturbation, on peut s’y adonner avant la puberté ! Mais ça c’est pas bien du tout, c’est mal, c’est sale et dégradant. Bouh c’est pas vrai, il faut taire ces horreurs ! Et pourtant... A 5 ans, on aimait bien une copine et moi se caresser là où ça se faisait du bien. Mais on avait bien compris qu’il fallait pas en parler car les adultes ils allaient froncer les sourcils tout de suite. Et du coup même avec d’autres copines c’était dur d’en toucher un mot. Je me suis souviens avoir toujours eu du mal à en « parler » parce que je ne connaissais pas les mots, je ne savais pas comment appeler ça. Je parle pas de pénétration, ça c’est à 10 ans quand mon amoureux avait essayer de me mettre un doigt et j’avais pas aimé. C’est un petit peu plus haut que ça faisait du bien mais ça il l’a compris que plus tard ! Oh et à 13 ans je rêvassais durant le cours que mon prof de SVT me prenne sur la table.
Je pense sincèrement que les enfants ont une sexualité. J’espère ne pas me faire bruler vive sur la place publique en disant cela, mais faut arrêter un peu ces conneries de déséquilibre mental qu’engendrerait forcément une sexualité plus ou moins active chez un(e) gamin(e).
Ce que je concède, c’est que la sexualité d’un adulte diffère de la sexualité d’un enfant. Je ne suis cependant pas opposée, dans l’idée, à une « éducation sexuelle ». D’un point de vue très détaché des morales religieuses bien sûr. Ce serait plutôt une question... philosophique : pourrions nous éventuellement expliquer à un enfant que le sexe n’a rien de diabolique et sale, que c’est parfaitement naturel et que ça fait du bien au corps comme à l’esprit ? Jusqu’à même pourquoi pas, une démonstration, passer de la théorie à une pratique (modérée) ? Si c’est fait dans le respect des corps ; si ça fait du « bien » et pas du « mal ». On pourrait en discuter ; malheureusement le débat est tué par la réponse ô combien pertinente « tu es pro-pédophile ! ».
On sait très bien qu’à 10 - 12 ans, ça s’asticote en bas et dans la tête, qu’on cherche à en savoir plus. Et c’est bien dommage qu’à cet âge là les références se trouvent sur le net avec du porno bien hard (et excessivement machiste).
Mais pour les filles, c’est le néant total... Très difficile de seulement trouver un petit film érotique qui ne mette pas les femmes dans une condition de chienne. Beau modèle pour une enfant !
Après pour les adultes qui, dans nos sociétés actuelles qui condamnent très violemment la pédophilie, et qui malgré ça, recherchent des relations sexuelles avec un enfant, c’est qu’il y a un trouble quelque part. Un trouble plutôt psychiatrique. A mon sens, le problème est plus d’ordre médical que pénal. J’arrive pas à voir ces horribles bonhommes comme des horreurs abjectes de la nature, mais comme des patients... (je suis étudiante en médecine, ça doit être une déformation professionnelle sans doute).