Vos désaccords sont haineux et violents, on peut se demander si vous faites partie de ces castes dont l’article parle ... Non, je n’appartiens pas à la caste X-Telecom, comme vous dites. Je remets simplement en question l’objectivité de la personne interviewee, dans des termes polis et corrects, appuyés par des exemples concrets.
Le lien direct entre Management X-télécom et suicides en série me parait largement outrancier. Ce qui ne nie absolument pas la réalité des suicides au sein de cette entreprise. Il me semble que c’est une conclusion trop rapide ; et si le management du DG est sans doute très certainement une des causes du mal-être des salariés ; elle n’en est certainement pas l’unique cause. Il y a certes, la stratégie managériale impulsée par le patron, et ensuite, l’application dans les services ; avec des dizaines d’intermédiaires, et des « petits » chefs un peu partout qui peuvent également jouer un rôle.
Mon propos tendait juste à démontrer : - les conclusions trop rapides et générales de l’article - mon étonnement face aux méthodes managériales décrites par les exemples : fauteuil ergonomique, management des ressources humaines,...
Ces derniers exemples sont typiques de management dans n’importe quelle grand entreprise ! Je suis donc plus qu’étonnée de l’étonnement de la salariée en question. Pensez donc aux conditions de travail des salariés de boites de conseil ou d’audit, constamment dans des salles de réunion chez des clients, des VRP toujours en vadrouille sur les routes, qui prennent des RDV en conduisant,... Personnellement, je suis dans une firme internationale d’audit ; et il n’y a que 16 bureaux pour 28 personnes. Alors franchement, venir poser en exemples de suicides de FT le refus de fauteuils ergonomiques ; c’est naïf C’est même complètement scandaleux par rapport aux milliers de salariés qui travaillent dans des conditions bien plus déplorables que celles décrites
Oui, il existe des petits chefs mesquins partout ! Mais les problèmes proviennent d’une politique managériale. Si je suis d’accord avec le propos de l’article sur le fond ; il n’en reste pas moins que la personne interviewee donne des exemples complètement à côté de la plaque. Et c’est dommage, car elle se décrédébilise complètement.
Je ne vois pas trop le rapport avec les suicides de FT et l’article : le rédacteur mentionne 1 cas de suicide hors FT. J’ai plutôt l’impression de lire une diatribe contre le système des promo des « grandes écoles » et le management moderne.
Exemple 1 : "Oui, nous avions l’impression que nous étions tous pareils et que nous
avions les mêmes droits mais le jour où j’ai voulu commander un
fauteuil ergonomique pour soulager mon dos, le directeur a refusé de
signer le bon de commande et m’a fait dire que ce modèle était réservé
aux directeurs. Idem pour le nombre de fenêtre et de mètres carrés de
bureaux. Cela ne dépendait pas de nos besoins mais de notre grade.« => On dirait un jeune étudiant qui découvre le monde professionnel !!! C’est évidemment le cas dans toutes les grandes entreprises, privées ou publiques. Rien à voir avec une quelconque privatisation.
Exemple 2 : »ces poytechniciens qui se considèrent comme l’élite de la nation ,
qu’ils sont l’Etat et que celui ci leur doit privilèges et opulence et
qu’un haut fonctionnaire a tous les droits.
« Un polytechnicien, par définition, n’est pas un haut fonctionnaire. Un polytechnicien est un diplômé de Polytechnique ! Ne pas mélanger fonction publique et le diplôme. Il existe plein d’administration ou de direction de grand groupes dont les places sont »trustées« par des anciens de grandes Ecoles (Centrole, Mines, X,...). Encore une fois, c’est le système »Grandes Ecoles« qui n’a rien à voir avec public ou privé.
Exemple 3 : »Lorsque j’y ai été embauchée, je pensais intégrer un service public et,
à ma grande surprise, je me suis retrouvée dans un commerce où il
n’était question que de pognon, de business plan, de management des
ressources humaines et de calculs politiques. Je suis tombée de très
haut.
« Encore heureux qu’il existe un service »management des Ressources humaines« ! C’est plutôt bon signe : il s’occupe du recrutement, des plans de formation, de la paie, des relations entre services, participe au CE,.... J’ai du mal à imaginer comment un grand groupe peut fonctionner sans »management des ressources humaines« !
Enfin, je suis très étonnée par la teneur du ton prise par cette »interview« . On dirait plutôt une ancienne employée qui vient crier sa rage et sa hargne contre la Direction en mettant en exergue des comportements plutôt courants dans les entreprises et en instrumentalisant les suicides. Rien ne démontre le lien de cause à effet entre »management X-Telecom« et suicides à répétition. A moins que le refus de fauteuils ergonomiques soit cause de souffrance réelle pour tout le personnel. J’ai du mal à croire au statut de »cadre sup« (que veut dire d’ailleurs cadre sup pour cette personne ?) de la personne interviewee. Article à côté de son sujet.
» La privatisation a accentué leur arrogance et leur avidité lesquelles ont
donné la marque à leur manière de gérer le personnel, ce qui a une
incidence désastreuse sur les conditions de travail au sein de
l’entreprise et explique en partie l’épidémie de suicides dont elle est
le lieu." => Et conclusions bien hâtives.
"Assumons notre chretienté telle qu’elle est, notre
occidentalité, puisque cela s’appelle comme ça, elle n’est probablement
pas meilleure ni pire que les autres, mais c’est la notre.
l’interdiction du voile n’est que l’expression de notre defense, c’est
plus qu’une peripetie parlementaire, un sujet de politique
spectacle,... c’est un devoir civilisationnel."
Grave erreur : la majeure partie de l’Europe s’est certes bâtie sur le christianisme, qui a, ne l’oublions pas, été imposé et non librement choisi par les peuples. Nous respectons aujourd’hui en France les symboles chrétiens, car ils font indéniablement partie de notre histoire et de notre culture.
Cependant, la France est un ETAT LAIC. Et non chrétien. En tant qu’athée, je suis scandalisée d’être considérée, de force, comme une chrétienne, devant accepter les symboles religieux chrétiens. Je refuse le port de la croix chrétienne autant que celui de la burqa.
Merci de ne pas oublier que le christianisme est un choix et non un état de fait en France.
De l’auteur @ tous : Je tiens à préciser le sens de cet article : - oui, il existe bien une « culture banlieue », le fait d’adopter un comportement, des façons de penser différents des gens habitant s en « ville » Cependant, le mot « banlieue » se réduit trop souvent à « racailles »,
« filous » ou « non éduqués » ; qui sont des amalgames réducteurs et
montrent le limite intellectuelle de leurs auteurs.
Je tiens à rappeler que la banlieue, définie avant tout comme ensemble géographique recouvre une très grande diversité. La majorité des banlieusards sont des gens polis, éduqués, respectueux et tolérants. Plus cosmopolites, ils sont souvent beaucoup plus ouverts qu’en ville, dans laquelle l’élite fait ressortir son caractère snob, voire méprisant pour cette banlieue qui les gênent !
Quant au "nombre de mots utilisés assez réduits
et la syntaxe propre" propre de la banlieue, je n’ai envie de reprendre, ce qui paraitra assez adapté, que le mot de Cambronne.
Excellente présentation de la situation décrite par l’auteur de l’article.
Il ne s’agit ici absolument pas de refuser tout animal en ville, comme semblent le croire à tort certains commentateurs.
L’idée fondamentale est que les propriétaires de chiens doivent prendre conscience, avant même d’avoir un chien, des contraintes que cela impose dans une société. Il ne s’agit pas d’une taxe contre les chiens, mais de permettre à tous de vivre en bonne intelligence.
Question bête : tous les gens habitant en immeuble en ville pensent-ils à prendre un sac de déjections canines avant de sortir promener leur chien ? Réponse, hélas majoritairement, non. Les parcs publics n’ont pas cet objectif.
Garder un chien en appartement 95% du temps est un comportement égoïste vis-à-vis de l’animal, et désolée à ceux à qui cette réflexion ne plait pas. La moindre des choses est donc de se comporter de façon responsable. Et si les propriétaires ne veulent pas le faire, qu’ils le paient, au moins.