@BMD, merci pour les chiffres, j’avais connaissance de la centrale californienne. Il y en a aussi une en construction au Portugal.
Je continue de croire que c’est possible, que ce projet est réaliste, c’est en ça que je suis optimiste.
Le prix du KWh nucléaire que vous annoncez prend il en compte le coût réel du démantèlement et de la dépollution ? En Belgique par exemple, une enveloppe avait été prévue pour cela mais ils se sont aperçus que cela coûtera au minimum deux fois plus cher que prévu. (Pour rappel : la Belgique se dirige vers une sortie du nucléaire progressive (2015-2025)). En d’autres termes, le coût dans deux cents ans de la gestion des déchets que nous produisons aujourd’hui a t il été pris en compte dans vos calculs ?
J’ai confiance dans le fait que d’ici à 2017 (date à laquelle de nouvelles centrales pourraient être en activité si l’on en prenait la décision), des avancées seront disponibles dans le stockage, la production et la consommation des nouveaux produits.
Chaque euro dépensé dans le nucléaire est un euro en moins dans la recherche & le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique des produits vendus.
Intéressant mais pas assez optimiste à mon goût. La solidarité, ce n’est pas toujours évident. Dommage. Et comme le souligne Bof, il existe bien d’autres idées qui pourraient venir compléter ce mix.
Avez-vous quelques sources sur le sujet et sur les chiffres que vous avancez ? Cela me permettrait de m’y pencher un peu plus.
De mon coté, je continuerai à penser que même si cela ne couvre pas tous les besoins d’aujourd’hui après utilisation rationnelle de énergie, il serait judicieux de considérer ce projet plus avant vu le contexte de déplétion des ressources fossiles et des dérèglements climatiques.
Finalement, à inconvénient contre inconvénient, je préfère ne pas reporter de dette sur les générations futures. Je déplore donc vraiment l’insistance en âme et conscience des hommes et des femmes à la tête du lobby nucléaire.
Peut-être serait il maintenant temps de prendre la sortie de secours ? Car, il s’agit bien d’URGENCE. Gérer un parc nucléaire où qu’il soit sur la planète dans le contexte que décrit Nicolas Baré dans son édito du 09 août me semble bien hasardeux.
Extraits : « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous ne nous interrogeons plus seulement sur le temps qu’il fait. Nous nous posons des questions sur le temps que nous faisons et, plus gravement encore, sur le climat que nous mijotons à petit feu pour les générations à venir. [...] Comme une toupie commençant à dévier de son axe, les oscillations du climat n’en sont très probablement qu’au début. Elles vont être de plus en plus fréquentes, de plus en plus violentes, de moins en moins « naturelles ». En un siècle, la planète s’est réchauffée d’à peine un degré Celsius. Or, la communauté scientifique prévoit de deux à cinq degrés de plus d’ici à la fin de ce siècle, une perspective d’apocalypse pour de nombreuses régions du globe. »
NB : pour rester optimiste, encore en provenance du Figaro, une info prometteuse
Cela me fait penser à cette citation : « Historically, substitutes for certain natural resources have been found or developed, but growth of the economy and its associated technologies are not a substitute for healthy, clean, diverse, and sustainable ecosystems »