Votre article commence par un énoncé pour le moins erroné :
« L’entreprise est le seul agent économique à créer de la richesse, condition préalable à la prospérité de chacun. Plus les entreprises créent de richesses et plus il est facile ensuite de les répartir. »
Non, l’entreprise est le seul agent économique à créer des biens de consommation. Il ne faut pas confondre cela avec richesse. Les discours de Démocrite, Epictète ou Epicure sont des richesses, pas des biens de consommation. Ils ne sont pas le fruit d’une entreprise. L’oeuvre de Jacques Brel est une richesse, mais pas un bien de consommation (pas dans sa forme conceptuelle).
L’amour d’un être humain pour un autre est une richesse, pas un bien de consommation.
Les pays les plus riches en bien de consommation sont aussi parfois les plus pauvres. Les dépressions et les suicides sont anormalement élevés au japon ou en France. Alors que nos « richesses » sont parmi les plus élevées au monde. Mais uniquement au sens de l’entreprise.
Ce dogme économique qui confond richesse et bien de consommation est hélas la gangrène qui ronge notre époque.
J’espère que vous ouvrirez les yeux avant qu’il ne soit trop tard pour vous.