Merci M. Donfu de relever ce problème sensible, très sensible du chômage. Les nouvelles dispositions/obligations des demandeurs d’emploi sont renforcées ... même les + de 58 ans devront chercher un emploi ! Quelle aberration ! A l’heure de la récession, lorsque même les plus jeunes ne trouvent pas d’emploi. Lorsqu’on s’entend dire que "ce n’est pas faute de volonté qu’on ne nous embauche pas" (je suis également au chômage à 53 ans) "mais qu’il n’y a pas d’argent, qu’il y a beaucoup de travail mais pas d’argent ! "... Que nous propose le Gouvernement ? Des mesures telles le RSA dont vous parlez - bien d’un côté car il est attribué aux moins de 25 ans -, le RMI (je ne connais pas encore ... dans 3 ans peut-être !). Je sais que la récession frappe tous les pays développés, mais un Gouvernement ne se doit-il pas - en l’espèce le peut-il ? - de développer son économie, favoriser l’aide au retour à l’emploi pour les demandeurs d’emplois ? Où est l’argent ? J’ai bien peur comme il me semble l’avoir compris dans votre article, que l’on sollicite les générations au sein des familles, que l’on créé des niches de désocialisation. Tout ça m’inquiète et me fait peur.
... merci de soulever les problèmes des familles monoparentales elle sont trop souvent négligées.
Mère célibataire -non par choix - j’ai élevé seule mon enfant qui a aujourdh’ui 22 ans. J’ai toujours travaillé à temps complet et j’ai du concilier et tout porter seule. Heureusement mon fils et moi nous entendons très très bien et notre vie est un véritable bonheur encore aujourd’hui.
Ce qui m’a manqué le plus, c’est une reconnaissance au sein de mon travail, un compréhension et surtout du respect pour ma situation de parent isolé.
Il m’a manqué du temps, de l’argent aussi pour que ce bonheur soit complet mais je peux vous assurer que ce fut facile pour moi d’élever mon fils malgré tous ces obstacles.
Lorsque j’entends autour de moi les couples qui se "plaignent" de leurs difficultés à donner une bonne éducation à leurs enfants, je souris ...
Il me faut leur rappeler souvent ma situation car ils semblent l’oublier puisque tout se passe bien pour nous. On me dit que j’ai de la chance ! Je souris encore !
L’annonce de mon licenciement à 53 ans fut une catastrophe et une injustice. J’ai perdu courage par moments mais mon fils et moi avons resséré les liens et aujourd’hui il m’aide financièrement ca il travaille, ce qu’il n’aurait pas eu à faire si j’avais un compagnon et deux salaires.
Ce qui me fait peur aussi lorsque j’y pense, c’est la grande solitude à laquelle sera confrontée mon fils lorsque je mourrai ...
Mais pour l’instant je suis là, toujours à ses côtés - et réciproquement- et je peux vous assurer que nous sommes heureux même si nous sommes isolés du fait de notre condition. Nous sommes fiers l’un et l’autre d’avoir réussi notre petite famille.
Je remercie aussi mes parents d’avoir compris notre situation et de ne m’avoir jamais blâmée de ne pas avoir construit un couple. Ils ont compris qu’entre mon fils et mon travail il me restait très peu de temps pour moi.
Je suis assez d’accord pour dire que s’il y a conflit entre les générations, ce n’est pas entre les 18-20ans et les baby-boomers mais bien entre les quadras et leurs enfants.
En effet, les seniors qui sont au centre de la famille jouent un rôle de plus en plus important dans l’éducation de leurs petits enfants.
S’il y a achoppement, c’est bien entre la génération des quadras - qui n’aura pas su transmettre à ses enfants l’héritage que ses parents leur aura laissé - et leurs enfants.
Les baby-boomers - se sont battus pour obtenir de nombreux acquis sociaux dont tous bénéficient aujourd’hui.
Loin sans faut de dire qu’ils ont totalement réussi , dans leurs espoirs, à changer la société, mais au moins auront-ils essayé !
Que dire de la génération des parents-quadras - sans leur jeter l’opprobe - ?
Qu’ils n’ont pas su passer le relais, qu’ils s’appuient sur une éducation plus rigide tout en étant paradoxalement très permissive ?
Oui, je le pense et je constate que les relations grands-parents-petits-enfants sont très étroites. Que les jeunes partagent souvent les mêmes idéaux que leurs grands-parents et qu’ils aiment en parler avec eux et s’appuient sur une réflexion partagée pour s’impliquer dans une société dans laquelle les parents sont en manque de repères - peut-être justement pour avoir rejeté l’exemple de leur parents -.
Il ne s’agit donc pas de faire peser "le problème de générations" sur les baby-boomers. Ce serait une erreur grave, mais bien de se demander ce que font les parents-quadras pour leurs grands enfants qui demain seront appeler à fonder une famille.
Pierre MOSCOVICI propose le bon choix en souhaitant qu’un chef du PS ne soit pas présidentiable. Il en a les qualités et le charisme contrairement à ce que certains contradicteurs peuvent dire ici (pas toujours très élégament d’ailleurs).
Je pense que c’est une bonne combinaison. Un Premier Secrétaire porte-parole qualifié s’exprimant au nom de son parti et un Chef d’Etat remplissant ses fonctions de Chef d’Etat.
Les chances d’une gauche plus forte sont ainsi renforcées.
Donc il n’y a pas opposition entre Pierre MOSCOVICI et Martine AUBRY.
La partie est serrée, difficile, mais je ne désespère pas des alliances PS qui se mettent en place derrière Pierre MOSCOVICI .