Monsieur Vincent PEILLON se désiste « à la hussarde » à un débaten direct sur une chaine publique, nous privant et privant son parti de sa réaction sur un sujet où tout le monde les attendait pourtant...
Lors de l’émission politique en direct d’Arlette CHABOT sur France 2,le jeudi 14 janvier 2010« A vous de juger » où l’invité d’honneur était Eric BESSON (Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité Nationale, et du Développement Solidaire)devaient également participer Marine LE PEN (Vice-Présidentdu Front National) et Vincent PEILLON (Député Européen et Membre dirigeant du Parti Socialiste). Or, à la dernière minute ce dernier s’est désisté invoquant « un piège » de la chaine et réclamant la démission de la journaliste.
Les spectateurs ont pu « juger » dumanque de courage, de l’effronterie et de la grossièreté de Monsieur PEILLON qui nous aembrumés par un écran de fumée anecdotique en tentant de faire porter l’accusation de sa lâcheté sur Arlette CHABOT, l’accusant de « le faire tomber dans un piège » ! Griefs qu’elle a rapidement fait voler en éclats en précisant que les sujets étaient connus depuis décembre 2009, et que le matin même par téléphone, Vincent PEILLON avait accepté de participer !Il eût été plus simple pour lui d’adresser un « mot d’absence » délivré par son médecin traitant !Suscitant ainsi la compassion, il en aurait tiré un retour gagnant ! Là, il triomphe avec une « prime à la fourberie » !
Mais, animé d’une ambition dévorante où les feux de la passion l’emportent sur la raison, il nous a offertce spectaclepitoyable, « ce caprice »où il a honoré ses pairs avec cette attitude d’évitement ! Chacun sait que le direct, la libre antenne, c’est redoutable, on risque l’écueil !Ce faux pas nous renvoie à Sarah BERNHARDT qui disait : « Le trac cela vient avec le talent « !
Monsieur, vous passez pour un « paltoquet « ! Avec votre pantomime et vos billevesées, vous jetez l’anathème sur le « POLITBURO » à deux mois des élections Régionales ! Vous refusez de voir les sujets qui dérangent, de participer aux débats contradictoires ! En revanche, vous vous abandonnez à votre libertinage : palabrer, fuir, mentir, parasiter, pérorer, bref vous approprier le droit de réserve de la bêtise !
Personnellement, je vous attendais avec gourmandise vous voir vous encanailler avec la « douce blondinette »…Celame ramène à une citation de Sacha GUITRY qui disait : « le séduire pour mieux le réduire ! » L’émission s’avérait prometteuse !
Je salue Madame CHABOT qui force le respect et mérite les hommages !
Je me permets de conclure avec une phrase de Monsieur BESSON qui a lancé suite au vide causé par votre absence : « J’espère ne pas avoir double portion de Madame LE PEN « !
Chacun se souvient de cette diatribe ! Dans mon élan, de mémoire et sans brouillon, j’ai juste survolé sans aborder un point essentiel ! C’est ainsi qu’il faut noter la modification du mode d’élection du Président de la République. En effet, la loi référendaire du 6 novembre 1962 a permis de modifier l’article 7 de la Constitution de la 5ème République, et d’inscrire l’élection du Président de la République au Suffrage Universel Direct. Cela nous renvoie au livre de Jean MASSOT : « L’arbitre et le Capitaine » !
Car avant l’élection du Président de la République se déroulait à Versailles où le Sénat et la Chambre des Députés se réunissaient en Congrès à cette occasion.
Aussi, dès 1965, le peuple français a pu élire en direct le Président de la République.
Et je me permets de conclure avec une citation du Général qui disait : « Nous donnerons le droit de vote aux femmes quand elles n’auront plus peur des souris » !
Plébiscite en faveur d’un homme ! Je vous remercie pour cet éloge en faveur de ce Grand Homme que fut le Général de Gaulle ! Drapé de son épaisseur romanesque, l’homme de la France Libre, l’homme de pouvoir, l’homme de lettres a su garder la tête haute dans l’adversité et le sens de l’élévation d’âme ! Seul contre tous, et doté du sens de l’honneur, il quitta la France et lança sur les ondes son célèbre appel du 18 juin 1940 ! N’oublions pas que la 4ème République, incapable de résoudre le problème algérien a rappelé le Général aux affaires, dans sa retraite à COLOMBEY en lui octroyant les pouvoirs exceptionnels le 3 juin 1958, suite aux émeutes du 13 mai 1958... L’homme qui est à l’origine de la rédaction de la Constitution du 3 octobre 1958, toujours en vigueur ! L’homme qui a soustrait la France du commandement intégré de l’OTAN « le machin » en 1966 ! Et l’homme qui s’est retiré le 28 avril 1969, suite au référendum négatif sur la réforme du Sénat et des régions.
Bref, chacun se rappelle ses conférences de presse, son ton dithyrambique, son style grandiloquent imposant la marque du respect gauche et droite françaises réunies ! Souvenez -vous, il était superbe, fascinant, incandescent, flamboyant, magistral, unique, solaire et éternel ! Il portait haut l’esprit et l’image de la France ! Tout y était, le panache, le verbe, la prestance, l’honneur, la dignité, il était éblouissant, bouleversant et théâtral : le substrat historique !
Il nous a quitté le 9 novembre 1970. Et je me permets de conclure avec une citation du Général qui disait : « Après le rideau lourd de notre sang, apparaît le voile de notre grandeur » !
Grand déballage au vide-greniers politique en cette fin d’été !
Eblouie, haletante, tremblante, troublée, chavirée par la quintessence de ce « Synode » j’en étais émue pour tous les estivants qui n’ont pas suivi l’actualité du 22 août 2009 et qui ont perdu beaucoup dans l’image qu’ils se font de la grandeur de la France !
Ainsi, avons nous pu voir côte à côte ChristianeTAUBIRA (Groupe Socialiste, Radical, citoyen et divers gauche), Marielle de SARNEZ (MoDem), Daniel COHN BENDIT (Europe Ecologie), Robert HUE (Parti Communiste) et Vincent PEILLON (Parti Socialiste) !
La presse a bien médiatisé l’événement et a jeté un excellent éclairage sur ces « Agapes » ! Cette assemblée était certes, exquise et ne manquait pas de panache !
Personnellement, j’ai trouvé que tous étaient flamboyants ! Marielle de SARNEZ embrassant Daniel COHN BENDIT et qui dans son élan lança, je la cite : « Mes chers amis, ce que nous avons à construire ensemble est plus grand que ce que nous sommes. Soyons généreux. Soyons altruistes. Nous sommes différents. Mais nous pouvons construire ensemble. S’ouvrir à d’autres. Pour redonner de l’espoir, renouer avec un idéal. C’est comme cela que j’aime la politique. Merci de m’avoir invitée. »
Cela nous ramène à la phrase de Françoise GIROUD : « Il ne faut pas rencontrer ses ennemis, on risque de tomber sous leurs charmes » !
Et les voilà, qui entrent dans l’« Action » ! L’Alliance se prépare entre le PS, le MoDem, le Parti Eruope Ecologie : TOUS ENSEMBLE !
Cela nous renvoie à BADEN POWEL, le mouvement scout, la pédagogie de l’imaginaire, la discipline, l’héroïsme des chevaliers et « Les faucons Rouges » ! Vite, embrassons pêle-mêle ! La grandeur ou la candeur romanesques ! La Sainte Curie ! Bref, nourrissons nos rêves !
Enfin, nous apprendrons dans « Les dernières nouvelles de demain... » comme ponctuait Geneviève TABOUIS si cette « sortie champêtre » prometteuse et ludique aura été utile et suivie d’effets !
Ah oui vraiment, je ne regrette pas d’être restée sur Paris à travailler tout l’été ! Et je me permets de conclure avec Michel AUDIARD qui disait : « Bienheureux les fêlès, ils voient passer la lumière » !