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Syrius

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  • Syrius Syrius 15 juin 2018 08:33

    Peut-être que l’on verra cette vaisselle dérivées en goodies. Au verso des assiettes destinées à la population (qui, à coup sûr se vendront comme des petits pains) on verra la marque « Elysées - Présidence de la République ». Un bon gouvernement start-up !
    https://lavieduderive.linfotoutcourt.com/mug-macron-elysee-produits-derives/



  • Syrius Syrius 5 mai 2018 09:48

    Number5
    Bonjour madame, votre article est sans doute représentatif de la pensée de beaucoup de français voire d’une majorité qui, par des pistes différentes, arrivent à la même conclusion.
    Mais... :

    « Qu’un grand pays est composé de gens qui en sont fier ! »

    Votre dernière citation constitue justement le nœud du problème.
    Depuis la décision de Pompidou de passer la dette de la nation à des mains privées (dit loi Pompidou Giscard Rothschild de 1973), l’état lui-même (c’est-à-dire le représentant de la nation « démocratiquement » élu) a renoncé à sa souveraineté financière.
    L’emprunt, depuis cette décision, de la nation est soumis aux taux d’intérêts fixés par les marchés financiers et les banques privées. Ainsi, la banque nationale de France ne peut plus prêter à taux zéro à l’état. Cela a entraîné une dérive mondiale dans les années 90-2000 et plus près le système bancaire européen.
    J’en arrive à votre citation. Les travailleurs qui, jusqu’en 1973, contribuaient directement à la richesse de la nation ne sont maintenant que des unités de remboursement de la dette contractée du pays. Je rappelle que la dette constitue 98% de notre PIB soit quelques 2300 milliards d’euros alors que nous « produisons » 2350 milliards. Ainsi, la force de travail n’est plus producteur de richesses dans son sens constructif mais rembourse une dette rendant le travail « passif », suiveur de la dette et, donc, à la traîne. La fierté du travailleur s’en est donc largement réduite par l’accablement de sa représentation.

    Alors, oui, le défaut fierté d’une nation qui n’est plus souveraine depuis longtemps a engendré une crise de la fierté de ceux qui la construisent. Cela se ressent dans presque toutes les couches de la société où chômage, stress, burns out et autres déficits de confiance de la part d’un état de plus en plus décalé de la société installe un climat tendu et fragmentaire. Macron « gouverne » dans cette lancée en montant les français les uns contre les autres par des réflexions publiques peu respectueuses (fainéants, alcooliques, illettrées , France n’a pas de culture, etc...), en opposant les français qui « réussissent » et ceux qui ne sont rien. Joli travail de détricotage de l’unité de la société.

    J’ai bien conscience que ce que je viens de dépeindre est, somme toute, très sommaire mais je pense que la fierté et la motivation d’appartenir à la nation française fût mise à mal depuis longtemps et puise ses racines dans la considération qu’ont eu les élites politiques de l’époque à se plier au modèle qui ne lui appartenait plus, celui des états-unis, pour un monde, non plus de nations mais de globalisation totale.

    Merci à vous en tout cas pour votre article.


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