Il n’est pas utile d’être indifférent ou aveugle. Dans mon esprit, il faut s’efforcer toutefois de garder à l’esprit que participer à la radicalité ne changera rien et pour personne.
L’erreur, commune (encore une fois à mon sens) serait justement de se comporter en arbitre et de "soutenir" une équipe. Nous ne sommes pas des supporters (encore moins des hooligans) et ce qui se passe là bas n’est pas un match de foot. En d’autres termes, on ne pourra se satisfaire d’un match nul, et encore moins d’une victoire "totale" d’un camp sur l’autre.
C’est en ce sens que cette logique est condamnée d’avance. Si vous soutenez une équipe au profit de l’autre (que ce soutien soit jugé légitime ou non ; par ailleurs la légitimité dépend des axiomes sur lesquels vous vous fondez !) alors vous êtes encore dans la logique de guerre. Si vous vous dépassionnez et que vous dépassez le cadre partisan, vous entrez dans une autre logique, qui est celle de l’apaisement.
Mon choix, dans le contexte actuel et parcequ’il est difficile de débattre avec un camp comme avec l’autre sans se faire traiter de nazi (je me suis bien évidemment fait traiter de nazi par certains juifs dans le cadre de l’affaire Siné quand j’avais fait passer une lettre ouverte à certains centres pour ne pas laisser P.Val instrumentaliser la notion d’antisémitisme pour régler ses différends personnels) je prends le parti de prendre du recul et donc " de m’en foutre" c’est à dire de ne pas participer à un débat haineux et stérile que je refuse.
En fait il y avait deux manières de comprendre votre première phrase. Je vous remercie d’avoir pris le temps de la clarifier. Et maintenant que je comprends son sens, je vous remercie.
Ceci dit, être juif comporte également de très nombreuses acceptions, il y a un nombre considérable de références qui font de vous un juif auquel s’ajoute, évidemment, le sentiment et l’acceptation de l’appartenance.
Ma mère m’a dit il y a quelques années que même si je ne me sentais pas juif, je serai forcément, un jour, juif pour quelqu’un. En ce sens, parce que cet héritage existe et que, confronté à certaines réalités, j’ai du faire cette assertion mienne, je suis juif.
Maintenant tout le reste (croyances ésotérique, idéologiquement, politiquement, philosophiquement) il est clair que je suis demeuré "libre" de les adopter et qu’elles ne correspondent pas en tant que telle à la culture juive. Avec la nuance (importante) de l’environnement.
Etre juif fait partie de mon identité, mais seulement sous une certaine acceptation. Ma réponse vous paraît elle plus valide ?
Mais pour quel résultat ? Je pense que la logique de l’affrontement idéologique a fait long feu. Il faut lui substituer celle de la volonté d’apaisement. Sauf à croire qu’en étendant l’incendie, on en éteindra la source faute d’oxygène...
Et sysyphe, la liberté a des acceptions infinies, reste à savoir qui s’en prévaudra le mieux...
Parce que Bernard Madoff a investi tout l’argent détourné dans le but d’acheter des parts sociales d’agoravox et paie actuellement des milliers de personnes pour plusser, moinsser et commenter ...
J’aurais aimé que ce sujet vous parle un peu Dalamix, je l’avais aussi écrit en pensant à vous. Je trouve dommage que vous me haïssiez (je reprends vos mots) sans même me connaître.
Selon vous, mon appartenance à la communauté juive me condamne nécessairement à prendre position ?
Pourriez vous m’indiquer laquelle que je puisse répondre à l’instant à cet impératif ?