@gaijin : J’aime bcp la méthode ancestrale que vous préconisez, dans les cas désespérés ça peut éventuellement servir Par contre je ne suis absolument pas d’accord avec vous quand vous parlez de l« autisme » de certains. Contrairement à ce que bcp de psys d’obédience psychanalytique en tout genre prétendent « être autiste » n’est pas un Choix du Sujet, non. Les autistes sont nés comme ça, n’y peuvent rien et s’en accommodent tant bien que mal. Traiter quelqu’un d’autiste au lieu de « bouché, fermé, »j’menfoutiste", irrespectueux, parfois tout simplement con (comme c’est devenu à la mode récemment dans notre petit monde politique p. ex.) c’est insulter les autistes. Pensez y
Et l’Education Nationale : une autre grande absente du plan !
Certes, ce 3ème plan est loin d’être parfait mais il a le mérite de poser clairement des limites à l’approche psychanalytique dans la prise en charge des autistes et ça, forcement, ça ne plait pas à tout le monde
Mais de là à réclamer le retrait des recommandations !? On voit tout de suite que ceux qui le demandent ne le font certainement pas dans l’intérêt des autistes mais pour servir leurs propres intérêts. Et ça c’est très éthique
Alors je prends la peine de vous l’expliquer encore une fois (et la dernière car tant de connerie de votre part me fatigue) :
1 - « Pendant que le prof s’occupe de l’autiste, les autres n’apprennent rien où ne disposent pas du professeur pour répondre a leurs questions légitimes et donc ne disposent plus des clefs pour comprendre. »
Le prof n’a pas à être monopolisé par un enfant handicapé car à priori cet enfant devrait pouvoir bénéficier d’aide d’une AVS : c’est cette personne qui sert d’intermédiaire, qui aide à comprendre et décortiquer les consignes, qui aide à gérer des comportements inadaptés, à se concentrer etc
Alors non, un prof n’a pas pour vocation de délaisser le reste de la classe pour se consacrer exclusivement à un enfant autiste. Dans une classe, d’ailleurs, il y a des profils différents : de bons élèves qui se débrouillent parfaitement tout seuls et d’autres qui ont plus de difficultés et demandent une attention accrue de la part d’un instituteur. Si je suis votre logique, il faudrait virer les cancres aussi ? Ben quoi, ils monopolisent le prof ! Et que dire des teignes, certes « neurotypiques » mais qui vous bousillent votre cours par des remarques désobligeantes ou carrément violentes envers le prof en question ou ses camarades ? Eux, curieusement on les maintient dans le système coûte que coûte sans prendre en compte les autres élèves.
Avoir un enfant handicapé en classe apprend la différence, l’empathie, la solidarité et ceci dès le plus jeune âge. Ainsi, une fois adultes, ses enfants-là auront moins peur de la différence, seront probablement plus compréhensifs envers des gens handicapés, plus tolérants aussi. Ils auront compris parfaitement le concept de « vivre ensemble » chose que vous ne maîtrisez pas du tout. Est-ce parce que vous n’avez jamais côtoyé un enfant handicapé étant jeune ?
2 - « Les Romains ne se posaient pas de questions, eux, les enfants mal formés étaient jetés du haut de l’Acropole sans complexe : c’était mille fois plus juste car personne ne souffrait, ni le malade ni les citoyens obligés de se les traîner comme des boulets. »
« En infligeant des présences insupportables à tous, on augmente la souffrance globale puisque tout le monde souffre pour le confort supposé d’un seul. »
Là, j’avoue, les bras m’en tombent
Heureusement que la société a évoluée depuis, bien que certains n’ont visiblement pas suivi le chemin de la civilisation. Se seraient-ils perdus en cours de route ?
Je vous signale au passage que certains handicaps mentaux se déclarent tardivement, vers2-3 ans, voire à la rentrée à l’école. Alors qui se porte volontaire pour exterminer tous ces petits êtres défectueux ? Vous ?
J’ose juste espérer que vous êtes un troll bête et méchant et que ça vous amuse de dire des insanités juste pour voir ce que ça va provoquer comme réaction. Personnellement, je pense qu’il faudrait descendre au 3ème sous-sol pour se mettre à votre niveau.
Elle est belle la France ! Tous ces slogans creux « Liberté, Egalité, Fraternité » sonnent faux et ne veulent plus rien dire
Il n’existe pas un « problème de l’autisme », mais un problème de société en France où depuis longtemps on préfère cacher les malades mentaux (au sens large) en les parquant dans des institutions où ils végètent et régressent.
Diriez-vous la même chose pour les porteurs de la trisomie 21 ? Non, parce qu’un test de dépistage existe et pourtant y en a encore parmi nous. Alors qu’est-ce qu’on en fait ?
C’est ça votre vision des choses ?
Je lis dans le fil des commentaires des opinions des certains qui me font froid dans le dos :
1 - « s’il y a des frères et sœurs, garder un malade dans la famille revient à sacrifier les enfants normaux pour le seul malade.
C’est une aberration totale de vouloir insérer à tout prix des malades à l’école »
Alors on s’en débarrasse du petit autiste perturbateur et on le renvoie à l’expéditeur, tel un article défectueux, au lieu de le prendre en charge le plus tôt possible avec des méthodes éducatives pour qu’il apprenne à communiquer et puisse exprimer ses désirs et besoins ?
La fratrie (et j’en parle en toute connaissance de cause) et même les copains d’école font souvent preuve de plus d’empathie et de compréhension envers un gamin autiste que vous n’en faites durae.leges.sed.leges.
2 - « C’est vous qui payez l’avs ? Ou l’argent du contribuable ? Oui je sais, je suis sévère à voir même ignoble pour certains mais dîtes vous bien que si, chacun, dans son coin, prend une avs au lieu de grouper les autistes dans une structure adaptée, le système ne pourra pas perdurer »
Que dire appoline : il semblerait que vous atteignez les sommets de la bêtise en parlant des sujets dont vous n’avez pas la moindre idée. Une AVS par mois coûte la même chose qu’une journée par enfant autiste en Hôpital de Jour (institution psychiatrique pour enfants) à la Sécurité Sociale. Je précise que les HDJ qui appliquent des méthodes éducatives qui pourraient aider ces enfants à progresser et à s’ouvrir vers le monde sont extrêmement rares en France car dans leur grande majorité ils pratiquent encore une approche psychanalytique, totalement inefficace voire néfaste. Où sont des économies, puisque nous parlons d’aspect purement financier ? Et ça, peu de contribuables le savent.
Et pour répondre à votre question : c’est moi qui paie l’AVS de mon enfant car l’Education Nationale n’a pas jugé bon de nous en assurer une, alors même qu’ils étaient dans l’obligation de le faire. C’est un exemple de plus de non respect de la loi de la part des institutions publiques. Alors, si je voulais que mon enfant continue à être scolarisé il m’a fallu « me démerder », peu importe mes moyens financiers. Et je paie les impôts !
Alors please, arrêtez de débiter des idioties.
Nous on vit avec une double peine tous les jours dans ce pays : on a un enfant avec un autre fonctionnement cérébral qui n’est souvent pas plus con que les autres, pour parler de manière imagée (afin que esprits simples puissent comprendre) : c’est comme pour les ordinateurs, le cerveau autiste c’est un autre système d’exploitation, ni pire, ni meilleur que d’autres.
Sauf qu’à cela s’ajoute un manque de compréhension de la part de la société et des théories d’un autre âge (voire un autre régime totalitaire) qui nous fatiguent inutilement et font nous sentir encore plus en apartheid comme si on n’avait pas déjà assez de problèmes comme cela.
Certains commentaires que j’ai lus sur cette page sont désespérants et me font perdre la foi que j’avais en êtres humains.