C’est parce que ce sont des mouvements partisans et qu’il n’y a pas trop de raison que ce soit différent des partis politiques qui opposent la droite à la gauche, chacun défendant son groupe histoire d’avoir une meilleure place au soleil (d’ailleurs la meilleure place est-ce celle au soleil ?).
Sans compter que l’Humanité est bien assez nombreuse sur Terre pour ne pas chercher à promouvoir son développement : le taux de reproduction de l’humain a été décidé par Mère-nature en fonction de son taux de mortalité. Comme l’Humanité a fait baisser son taux de mortalité bien plus vite que Mère-nature ne peut réagir, il est un « devoir civil » de l’aider en réduisant volontairement notre taux de fécondité.
Dans votre réflexion, il y a un exemple de ce que Catherine Marx dénonce plus haut : une manipulation des masses par des discours erronés : chez les prostitués (personne ayant des relations sexuelles tarifées), il n’y a pas 95% d’esclaves sexuels (personnes contraintes). Les personnes contraintes représentent quelques pour cent car dans les personnes se prostituant (relations contre finances) il faut inclure les professionnels (consentant), les étudiants (arrondissant les fins de mois), les conjoints (baisant sans désirs mais pour conserver des acquis)… Devrions nous interdire la confection parce qu’il existe des ateliers clandestins qui exploitent la misère de personnes dans le besoin ? D’aucuns diraient « non, il faut combattre les ateliers clandestins ». Alors pourquoi vouloir abolir la prostitution au lieu de combattre le proxénétisme (dans le sens de l’exploitation par contrainte) directement.
J’entends parler de « tuer » en parlant d’avortement. Une question me vient spontanément à l’esprit : Vivre, pour le fruit d’une relation sexuelle, c’est à partir de quand ? - à partir de l’acte reproductif ? - à partir de la fusion des gamètes ? - à partir du moment où l’embryon est « humanisé » (ressemble à un humain) - à partir du moment ou le foetus sort du ventre ? - à partir du moment où il respire ?
Je crois qu’il faut être capable de répondre avec certitude à cette question avant de juger l’acte d’avortement.