Tout ça me rappelle une excellente blague du service publique... Et pensez bien à prendre votre Soma en fin de journée !
Deux questions me viennent :
- à quand des cyber-terro-libertaires qui feront des actions d’éclat contre toutes les lois liberticides contre les usagers d’internet ?
- n’y a-t-il pas un moyen pour botter les fesses de la classe politique afin qu’elle comprenne que son rôle est de se préoccuper du "bien-être" de ses concitoyens et non d’une minorité déjà pleine aux as ?
peut-être qu’il est plus facile de réfléchir dans un fauteuil plutôt que le ventre creux... enfin j’dis ça j’dis rien
Bref, toujours cette même question de pas en avant
@ Bois-Guisbert
Je ne pense pas ça soit le style de vie (et l’espérance qui va avec) que voulait souligner Pascal R mais plutôt une sorte de remise en question de chaque individu. Une sorte de révolution personnelle sans actes de violence sinon celui de la prise de conscience douloureuse de voir que la course au matériel et à la consommation n’est peut-être pas ce qui te rend heureux, épanoui.
Effectivement "révolution" possède une trop forte connotation à la violence et "évolution" me parait le plus propice. "Révolution" est trop souvent synonyme de violent coup de pied dans un balancier : faire partir le système vers un extrême pour mieux le faire basculer dans un autre...
Merci à l’auteur pour cet article qui, à défaut de proposer des solutions, soulève de bonnes questions. Voila mes idées, peut-être un peu naïves mais pas complètement stupides...
>@ david samadhi
C’est une bonne idée le coup de la redistribution des grosses transactions... il suffit juste de demander aux hackers de se transformer en robin des bois ! Le seul problème c’est que les plus pauvre n’ont pas de comptes en banque.
>@ faxtronic
Réflexions très judicieuses quoiqu’un peu extrèmes.
Plusieurs choses me paraissent essentielles à cette "révolution" personnelle (car je crois qu’une révolution des personnes apporterait bien plus qu’une révolution d’un système).
1) le respect de la nature : pour cela je mets ce lien traitant de l’obscurcissement planétaire qui pourrait faire l’objet d’un article dans naturavox.
2) le respect de l’être humain : cette fois je joins ce lien
3) savoir reconnaître ses erreurs et se remettre en question : ça aide à se poser une question primordial "est ce que ça me rend heureux ? Est ce que ça va à l’encontre de mes valeurs ? Si ça ne me rend pas heureux qu’est ce que je peux faire pour changer ça ?
4) ne pas avoir peur du changement et essayer de trouver des solutions constructives plutôt que de chercher la petite bête.
voila, c’est peut-être très naïf (mettez ça sur le compte de la jeunesse) et quelqu’un va surement venir pour prendre le contre pied de tout ça pour trouver la faille -histoire de me remettre en question - mais ça me semble des bases importantes pour le bon fonctionnement d’une société. J’en ai d’ailleurs la preuve par l’exemple où je vis en ce moment : en Finlande.
Évidemment, tout n’est pas parfait et ça n’a peut-être rien à voir mais les gens me paraissent beaucoup plus confiants envers leurs politiciens. Peut-être y -t-il un lien avec le fait que la Finlande est considérée comme l’un des pays les moins corrompus du monde...
Tout ce que je vois c’est que quand les gens sont respectueux de leur environnement (nature ET êtres humains) il est plus facile de discuter et de faire des choses constructives (les grèves -droit nécessaire dans une société de notre type- sont assez rares et non institutionnalisées comme en France).
Pour expliquer mon premier point, le fait de ne pas prendre soin de la planète est pour moi un acte ouvert de mépris envers la planète et, faisant partie de cette planète, de l’ensemble des êtres qui y vivent. Sachant que tout homme, aussi mauvais et égoiste qu’il soit, a besoin un tant soit peu de reconnaissant de la part d’autrui, je ne comprends pas comment quelqu’un (qui a du pouvoir ou non) peut mépriser à ce point tout le monde (et lui-même), attendre de la reconnaissance des autres et en même temps être fier de lui. C’est une attitude qui me dépasse.
Enfin pour terminer d’épancher ce tumulte d’idées désordonnées, je tiens à répondre au commentaire de faxtronic " les gens sont tous mauvais et tous egoistes" :
surement, mais le principal c’est qu’il y en ait qui veulent changer ! Reste plus qu’à essayer de changer vers quelque chose de meilleur...
en lisant je ne peux que penser à V for vendetta.... tout y est : de la surveillance accrue de tout un chacun aux colères du dirigeant en passant par l’inévitabale peur du gendarme.
Mais au sujet du CSA, ne pourrait-on pas comparer les FAI à ce fameux CSA puisque sans elles on ne peut avoir accès à Internet et donc encore moins créer quelques chose ?