Il faut se poser la question des drogues au sens large, et de leur influence sur la vie de la personne. On pourrait tenir le même discours avec la télévision, les jeux vidéos, l’alcool...
Le plus important est selon moi de faire la part des choses entre cause et conséquences. On parle par exemple de renfermement sur soi à cause des jeu vidéo : moi je pense que, dans une majorité des cas, ce sont les enfants déjà renfermés qui vont avoir une propension supérieure à se tourner vers l’autisme numérique.
A partir du moment où on peut établir une corrélation concrète entre consommation de cannabis et certains paramètres comme la baisse des résultats scolaires ou l’autisme social, on peut se poser la question de l’interdiction/encadrement de la consommation, mais également de la situation de l’enfant de manière générale, de son éducation, de sa vie...
Tant que la consommation est encadrée et que ses méfaits présumés le sont également, alors je ne vois pas de problème à faire partie des 2 millions de consommateurs réguliers en France.
La méthode la plus intelligente selon moi est de pouvoir en parler sainement, ne pas interdire (contre productif) et être assez ouvert pour que l’enfant reste transparent sur sa consommation. Aux pays-bas, où la consommation est légale et encadrée, la proportion de consommateurs chez les adolescents est très faible : normal, il n’y a pas de caractère transgressif... Il s’agit de positionner la consommation de cannabis comme une sorte de « récompense », et de l’installer dans un cadre spécifique : week-end, vacances, exceptions...
De la même manière qu’on ne laissera pas passer un enfant devant la télé/ordinateur tous les soirs alors qu’il est en situation d’échec scolaire. Au final, je pense que c’est le gap de connaissance sur le sujet entre l’enfant et les parents qui a stigmatisé le problème et qui a causé des dérives. Un écart forcément amené à s’amoindrir dans les années à venir.
Je pense que les citoyens ont compris depuis un moment que les banques et la finance se moquent de lui. Ce qu’il manque, ce sont des schémas alternatifs et des moyens d’action.
Mais puisque l’on parle de didactique, je pense justement qu’une telle action peut se retourner contre son propre objectif.
Montrer aux gens qu’une solution alternative portée par une icône populaire n’a strictement aucun effet, cela peut faire perdre espoir et confiance envers la possibilité d’existence d’un autre système.
Théoriquement, il est possible de bousculer l’économie en retirant l’argent des banques puisque 90% de la monnaie n’existe pas. (monnaie scripturale)
Mais il faut savoir que grâce à notre magnifique système de répartition, 10% de la population détient 90% de la monnaie.
Convaincre la population qui fait partie des 1% plus riche de réclamer ses fonds aura beaucoup plus d’impact que si les 90% les moins riches le faisait.
En outre, je pense que ce système ne peut fonctionner qui si les gens qui profitent de l’économie actuelle se retournaient contre elle. Ce qui parait ubuesque.
Ne pas manger pendant 10 jours n’a jamais prouvé qu’on pouvait ne pas manger pendant 70 ans.
Un être humain peut tenir plusieurs mois sans manger. Cet indien a peut être battu le record de jours pendant lequel un être humain peut ne pas boire, mais surement pas mieux.
Performance ne semble en effet être un terme particulièrement approprié...