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Tremendo

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  • Tremendo 25 mai 2011 14:18

    Ce serait bien que Dupont-Aignan parle de ce qu’il connaisse. Donne rson avis sur tout absolument tout à travers le prisme français ancré dans le socialisme ça n’aide pas à comprendre.

    L’Espagne a un marché du travail plus flexible qu’en France mais très peu flexible, il ne se réforme plus depuis l’arrivée de Zapatero, des lois sociales moins vexatoires mais qui empêche la création d’entreprises, rien n’a été fait depuis l’arrivée du socialiste Zapatero, un endettement public de 65% du PIB (84% en France) mais qui glisse depuis 2007 pas seulement à cause de la crise mais du plan de relance ruineux appelé PLAN E, un déficit public de 9% en 2010 après avoir grillé les excédents réalisés par Aznar.
    L’Espagne va mal parce que l’endettement privé est insurmontable. L’Espagne adore la pierre, mais beaucoup trop, 80% des foyers sont propriétaires de leur logement. Dans les années 2001-2005, les taux directeurs de la Banque Centrale Européenne étaient très bas pour favoriser les prêts et la croissance en Allemagne et en France alors que l’Espagne allait déjà bien, cela a favorisé un hyper-endettement dans la construction et l’immobilier, ceci encouragé par le gouvernement socialiste dans sa volonté à ce que les pauvres accèdent au logement et par les municipalités qui y voyaient une source de revenus fiscaux inépuisable. Par conséquent, les caisses d’épargne -trop trafiquées par les politicards- ne prêtent plus because trop de créances douteuses. Il y a un problème de financement de l’investissement en Espagne, donc aucun emploi n’est créé.

    Il est intéressant de noter que les grandes banques privées ne sont pas concernées, elles se portent très bien, réalisent des bons chiffres d’affaires. Ce sont les « cajas », les caisses d’épargne dont les conseils d’administration accueillent des représentants des communautés autonomes et des provinces (équivalents des départements), qui ont des gros problèmes de solvabilité, plusieurs d’entre elles se sont faites épingler par les stress-tests pourtant très laxistes de la BCE. Elles obéïssent d’abord à des objectifs politiques avant qu’économiques, elles ont donc entièrement été complices dans la bulle immobilière, leur gestion est à remettre en cause. Le plan du gouvernement socialiste et des communautés autonomes n’est non pas de s’en désengager, trouver des actionnaires privés ni de les déréglementer -ce qui devrait être fait mais bien de les fusionner, des objectifs de solvabilité ont été mis en place, celles qui n’y répondront pas seront nationalisées tout simplement.

    L’Espagne va mal aussi parce que l’Education n’est pas bonne, beaucoup de jeunes sortent sans qualifications, et influencés par l’idéologie marxiste, à cela s’est développé le phénomène ni-ni (ni estudiar ni trabajar), on pourrait les appeler des tanguys, la société ne fait rien pour leur foutre un coup de pied au cul. L’Espagne va mal aussi à cause de ses communautés autonomes dont la croissance des dépenses et des fonctionnaires est insupportable depuis 10 ans, avec la complicité et la passivité de Zapatero, la moitié des 9% de déficit public est imputable uniquement aux communautés autonomes. Il n’y a aucun contre-pouvoir localement, le tribunal constitutionnel leur passe tout et leur financement est garanti par l’Etat sans la responsabilité au niveau des dépenses. "

    Bref, les responsables sont à tous les niveaux : municipalités, régions, Etat et Banque centrale européenne. L’Espagne est moins endettée que la France pourtant, mais il est normal que les investisseurs ne veuillent pas prêter sans être rémunérés pour le risque, si je prête à un type déjà endetté, j’ai très peur de ne pas revoir mon argent, je m’assure donc. A l’Espagne de mener les réformes du code du travail, supprimer les conventions collectives, réduire les réglementations qui empêchent la création d’entreprise et donc d’emplois, se désengager des cajas en trouvant des repreneurs fiables et stables permettant au système financier de se refaire une santé, réformer l’éducation avec le chèque-éducation et la rendre performante, réformer les retraites en ouvrant la possibilité aux gens de sortir de la répartition et d’épargner pour leur propre retraite, en faire de même avec l’assurance-chômage et la sécurité sociale, rñeduire le poids de l’administration qui empêche les iniciatives, réduire le poids de l’Etat-providence qui empêche les gens de s’en sortir et les transforment en assistés.
    Ah oui. Et surtout, qu’elle sorte de l’euro, 27 économies différentes ne peuvent partager la même politique économique car elles n’ont pas les mêmes économies. La BCE favorise l’Allemagne, c’est une créature allemande.



  • Tremendo 1er avril 2011 12:03

    Pour être plus précis, dans la quatrième case de droite il faut sélectionner Trade freedom



  • Tremendo 1er avril 2011 11:57

    Tout ce que je peux vous dire c’est que beaucoup avez tous faux quant au supposé protectionnisme de la Chine et des pays émergents.
    Quels sont les pays qui actuellement ont le plus de croissance : la Chine, l’inde, le Brésil, le Mexique, et autres pays d’Amérique latine. Si vous allez à ce lien de l’heritage foundation qui mesure le degré de libertés économiques, et ici particulièrement les libertés en matière de commerce international, la tendance est claire sur les 10 dernières années.
    http://www.heritage.org/index/visualize
    Ces 4 pays ont clairement entamé un processus d’ouverture de leurs frontières au commerce internationale, il reste du chemin à faire vers le libre-échange, mais de ce fait cette ouverture a coïncidé au même moment avec les chiffres de croissance exponentiels qu’ils connaissent actuellement (corrélation, cause ?). Ils passent d’une situation fermée d’un coup à une situation semi-ouverte, la croissance mesure l’évolution du PIB d’une année à l’autre, d’un coup les indiens ou les chinois peuvent profitrer de produits étrangers moins chers et de meilleure qualité, leur permettant en retour de pouvoir davantage investir ailleurs, là où ils sont les meilleurs.

    D’autre part par ce même lien je vous invite à regarder le niveau d’ouverture de la Suisse et de l’Allemagne, ces deux pays qui ont une forte croissance actuellement en Europe sont bien plus ouverts que nous cqfd.


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