Che Guevara, qu’admire tant notre vieil aigri de Morice, en était un beau de soudard tortionnaire :
« Le Che n’a jamais cherché à dissimuler sa cruauté. Bien au contraire. Plus on sollicitait sa compassion, plus il se montrait cruel. Il était complètement dévoué à son utopie. La révolution exigeait qu’il tue, il tuait ; elle demandait qu’il mente, il mentait. »
A la Cabaña, lorsque les familles rendaient visite à leurs proches, Guevara exigea qu’on les fasse passer devant le mur d’exécution maculé de sang frais.
Les pelotons d’exécutions continuèrent bien après le départ du Che, mais celui-ci faisait preuve de beaucoup de zèle dans son travail de bourreau. Comme le raconte Dariel Alarcón Ramírez, un des plus anciens compagnons de route du Che, ce dernier venait assister aux exécutions : il montait sur le mur par un escalier et se fumait un cigare. Le Che se livrait également à la torture et quand le travail faisait défaut, à des simulacres d’exécutions.