le père Soral pourrait pas dire le 0.1% qu’il dit dans ce paradis de la Corée du Nord.
Preuve est faite que la dissidence marche sur l’irrationnelle...
Quand on a plus rien à faire valoir on va dans le grotesque ou la provocation il ne vous reste plus que cela, puis vient enfin la disparition, car idéologiquement parlent vous restez peu de chose.
Bandi, qui signifie « Luciole », est le pseudonyme d’un écrivain qui vit
en Corée du Nord. Après bien des péripéties, dissimulés dans des livres
de propagande communiste, ses manuscrits ont franchi la frontière
interdite pour être publiés en Corée du Sud. Mais pas leur auteur. Bandi
a choisi de rester, lui qui se veut le porte-parole de ses concitoyens
réduits au silence. Ses récits où s’expriment son émotion et sa révolte
dévoilent le quotidien de gens ordinaires dans une société où règnent la
faim, l’arbitraire, la persécution et le mensonge, mais aussi
l’entraide, la solidarité, et l’espoir, chez ceux qui souffrent.
Des récits d’une grande humanité, et l’oeuvre d’un authentique écrivain.
"Je vis en Corée du Nord depuis cinquante ans,
Comme un automate qui parle,
Comme un homme attelé à un joug.
J’ai écrit ces histoires,
Poussé non par le talent,
Mais par l’indignation,
Et je ne me suis pas servi d’une plume et d’encre,