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unpereencolere

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  • unpereencolere 11 février 2013 12:16

    Pas besoin d’attendre 2064 dans les villes pour rencontrer ces sortes de jeunes hermaphrodites
    qui déambulent. Ils ont l’air soit complètement stone, ou l’air menaçant.
    Menaçant quoi ? Qui ?
    Bien sûr les quelques adultes conscients qui restent et ont résisté à la pression de la société, et tant que nous y sommes qui ont résisté aussi à la pression de leur progéniture. Il faut bien le dire car c’est un fait. Les quelques adultes fatigués de tenter de transmettre à leurs enfants des messages d’intelligence, de valeurs, qui sont mis à mal dès que la porte est ouverte et que la rue devient leur propriété. Leur domaine réservé où le premier pékin qui passe après une certaine heure doit surtout, et en priorité, baisser le regard pour ne surtout pas croiser le fer. Pas besoin non plus de leur donner la permission de fumer leur joint, leur crack, ou autres « friandises » de mauvais goût. Il y a longtemps qu’ils n’ont plus besoin de la permission de personne. J’espère que je ne suis pas le seul à n’avoir absolument pas envie de rire de cette vision fantasmatique et futuriste, sinon c’est peine perdue pour tenter de retrouver la route. La route de l’humanité.



  • unpereencolere 11 février 2013 12:15

    Quelle belle vision du monde entre ces deux articles, celui-ci et celui sur l’après Taubira.
    Dans ce dernier, vision futuriste si l’on veut, nous n’en sommes pas loin, le joint est carrément
    recommandé pour ses bienfaits thérapeutiques…
    L’autre conseille essentiellement le dialogue, l’échange, peut-être même fumer un joint avec son gamin pour banaliser et surtout ne pas le traumatiser !
    Nathalie et moi avons suivi cette voie, on pensait alors encore que nos dirigeants savaient certainement ce qu’ils disaient. Non pas fumer un joint en famille, mais nous avons essayé de ne pas matraquer, de ne pas nous montrer rigides, et durant les échanges, et par nos comportements dans la vie du quotidien, nous tentions de transmettre les valeurs de compassion, partage, effort, travail. Toutes ces valeurs qui permettent à une société de
    vivre debout. On était encore bien loin de s’imaginer la suite de nos discours. Bien loin de
    s’imaginer que nos gamins en viendraient à nous détester, pire à être totalement indifférents.
    Sans sentiments humains. Vidés de tout espoir, de toute ambition, si ce n’est celle de « dealer
    un max pour se faire du blé ». Et bien loin d’imaginer aussi que nous deviendrions les victimes de nos enfants, jusqu’au point d’en venir à nous séparer, jusqu’au point de se demander si ces enfants là étaient bien les nôtres. Loin aussi d’envisager que leur chambre deviendrait un bunker interdit et privatisé. La société se moque complètement du devenir de ses jeunes, elle les pousse par son inexistence et son abandon, à se transformer en gangsters, en trafiquants de toutes sortes. Et si nous n’avons pas été capables, même avec de l’amour, du moins jusqu’au moment où ils pouvaient encore nous entendre un peu, d’amener nos enfants sur le chemin de la vie, de la vraie vie, c’est bien parce que dans notre dos, la société sapait régulièrement tous nos efforts.



  • unpereencolere 7 février 2013 10:53
    « La Terre peut nourrir 30 milliards d’individus s’ils devaient vivre comme les habitants du
    Bangladesh, et seulement 700 millions s’ils devaient tous vivre comme des Européens. » 
    Le Quid 2001. 

    Allez dire à mes enfants de vivre comme au Bangladesh pour réguler les questions de consommation et de partage pour tous, ils vont vous rire au nez et vous regarder de haut avec arrogance en vous disant de vous occuper de vos affaires, d’aller jouer dans la cour des petits. 

    Allez leur parler de valeurs de courage, de travail, d’efforts, de partage, toutes ces belles valeurs que j’ai essayé de leur inculquer, quand le quotidien les pollue avec une vie de cité de guérilla permanente, de riches qui se gavent, de méfaits restés impunis où la société
    se déresponsabilise de tout. 

    Mes gamins à mon insu ont choisi leur camp, manger plutôt que se faire manger. 
    Ils sont allés de bêtises en conneries, de petits bandits, en grand délinquants et ils ont à peine 20 ans. Ils se sont organisés en famille, en groupe, en laissant tomber les leurs et en se forgeant leurs lois propres. La violence, l’arrogance, l’irrespect de tout. 
    Nous n’avons pas su, nous n’avons pas pu, voir leur dégringolade à temps, et la société qui se bat pour des trucs inutiles, ne redresse jamais la barre, rendant les parents responsables de tout et les laissant démunis et seuls dans la transmission et l’éducation à donner.

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