Usager - administré

@Indépendance des Chercheurs
 
A se demander si Valls n’a pas agité encore une fois l’épouvantail FN pour amener les directions nationales des syndicats à se taire de cette façon sur des questions aussi essentielles et en rapport direct avec l’esprit du 1er Mai.
 
Demain, lundi 4 mai, à 18h30, rassemblement à l’esplanade des Invalides contre le projet de lui sur le renseignement, censée être voté le mardi 5 mai :
 
https://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/non-a-la-surveillance-generalisee
 
et en même temps, ATTAC prévient :

https://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/article/tafta-ceta-avant-l-audition-de

TAFTA, CETA : avant l’audition de Matthias Fekl par l’Assemblée nationale, alertez vos parlementaires  !
 
Ce mardi 5 mai, deux commissions de l’Assemblée nationale vont auditionner le Secrétaire d’État au commerce extérieur, Matthias Fekl. Cette audition interviendra deux jours avant la réunion du Conseil des ministres de l’Union Européenne, consacrée à la politique commerciale.

(...)

En ce moment même, le gouvernement se livre à une propagande contraire à la réalité. Il cherche à faire croire que tout s’arrange avec quelques amendements à la loi de réforme ferroviaire tendant à rassurer sur le court terme les personnels de la SNCF à propos de leur situation. Mais le véritable problème réside ailleurs.

Ce dont il s’agit vraiment, c’est de préparer l’application des directives européennes. Pour que l’exécution de ces directives soit possible en France, il suffit que l’Union Européenne et les opérateurs concurrents puissent identifier une ou plusieurs entités juridiques détentrices du réseau et clairement séparées des opérateurs. C’est le cas avec cette loi, qui ne met pas en cause la séparation juridique entre détenteurs du réseau ferroviaire et opérateurs du transport.

Le reste, c’est de la pub pour tenter d’obtenir la fin de la grève des cheminots.

Ce que dit l’article est exact, à savoir :

Rien d’étonnant si dans ces conditions et en désespoir de cause, les électeurs britanniques ont apporté un fort soutien à l’UKIP (United Kingdom Independence Party). Et peut-on sérieusement qualifier ce genre de votes d’anti-européens ? Pourquoi les travailleurs, les classes moyennes... devraient-ils docilement se laisser enlever leurs acquis pour le plus grand bien des grandes multinationales et des milieux financiers ?

(fin de citation)

L’Union Européenne est un grand fournisseur de main d’oeuvre bon-marché, notamment à travers la directive de 1996 mais aussi par la « libre circulation des capitaux » résultant de l’Acte Unique Européen de 1986.

Ce dont il est question dans l’article est de ce « marché européen de la main d’oeuvre ». Quant aux « capitaux britanniques », de nos jours la grande finance n’a pas de nationalité et les fusions ont été très nombreuses.

Pour les Britanniques, comme pour les Français, le problème est double, à savoir : Union Européenne + OMC. Car il y a aussi le « marché mondial de la main d’oeuvre », etc...

C’est le problème de la marchandisation des moteurs de recherche qui, de fait, exercent une mission de service public mais...

Les « morts commerciales » et assimilées des blogs ne sont pas très crédibles. En revanche, le contenu de beaucoup de blogs dérange, et les pouvoirs en place voudraient qu’il en reste seulement quelques-uns militant pour la « bonne cause » sous l’une des modalités acceptées.

Les « grandes gueules militantes », si elles vont dans le « bon sens » ou si on peut les retourner, ça va. C’est lorsque des gens commencent à vouloir penser et s’exprimer de manière indépendante, et que les lobbies ne peuvent pas les contrôler, qu’il y a un « problème ». Les blogs sont jugés « dangereux » parce que chacun peut y mettre ce qu’il veut et ce qu’il pense vraiment.