Mea culpa, je me suis trompé sur M. J. Lang, j’aurai du comprendre qu’il ne fonctionne qu’en fonction de la direction du vent. Je n’aurai pas du oublier que depuis toujours tous les ministres et hommes politique de tout crin ont retourné leur veste, action qui un art chez eux. Monsieur Franc, pour ce qui est del’abolition de la loi Gaissot, afin que les historiens puissent étudier l’histoire (en particulier Turquie/Arménie, c’est le rôle d’un historien et certainement pas celui d’un politique), bien entendu, je dirai que c’est un devoir d’historien.
Hormis quelques attardés mentaux négationnistes en France, évêque, le Pen, ... intégristes, ils sont toujours poursuivis par la justice. Les horreurs nazi pendant le seconde guerre mondiale, et pas uniquement contre les juifs, les tziganes, les homosexuels, les communistes, assassinés dans les chambres à gaz ne sont plus remis en cause en France. Quant aux Historiens, même si hommes ils sont, avec des faiblesse, je leur accorde plus de consciences qu’à un Lang, ou un Giscard. Pour moi, le reste n’est que de la propagande de groupuscules d’activistes endoctrinés.
Je conseillerai à tout les politologues en herbe et autres nationalistes de tous crins de lire
« L’IMBROGLIO TURC »
La question du génocide
« En droit international, le génocide est un concept juridique apparu après la Deuxième Guerre mondiale (Tribunal de Nuremberg, Convention des Nations Unies du 9 décembre 1948). La question de la reconnaissance du génocide arménien a pris une véritable ampleur politique à partir des années 1980 avec une série de décisions nationales et internationales, qui se sont multipliées depuis lors, en dépit des objections turques. Pour les Arméniens, la question ne fait pas de doute. Les massacres, planifiés par le régime ottoman, furent exécutés par une organisation spéciale, constituée à dessein pour ne pas compromettre les organes de l’État. Il s’agit bien d’un génocide, selon la définition de la Convention de 1948 (massacres intentionnels et planifiés visant un groupe ethnique ou religieux), même si le concept juridique est apparu postérieurement. Selon la thèse officielle des Turcs, il s’agit de crimes commis par les dirigeants Union et Progrès dans le contexte dramatique de 1915, mais pas d’une opération organisée par l’État ottoman, et qui n’est pas comparable à ce qu’a été la Shoah.
Le concept de génocide ne peut donc s’appliquer.
A lire dans « L’IMBROGLIO TURC » préfacé par Huber Védrine par François Dopffer Ancien Ambassadeur de France en Turquie
Enfin avant d’exprimer tant de jugements de valeur, ayez la décence d’apprendre l’Histoire. Au demeurant, je suis en accord avec M Lang (la première fois depuis 1981), il a raison, le politique ne doit pas porter de jugement sur l’histoire. Laissons cette affaire entre les mains des historiens (pour mémoire les arméniens refusent toutes études historiques, c’est un peu facile de prétendre le contraire et de prendre des libertés très contestables avec la réalité).