Je confirme la pertinence de Thunderbird pour éviter le spam. Comme c’est un logiciel libre, il est de plus gratuit et moins sensible aux virus qu’outlook (notamment car comme il est gratuit, les mises à jour se font régulièrement et automatiquement).
Il me semble que Thunderbird mémorise les mails que vous choisissez comme spam et les envoie à de sites chargés de bloquer les mails des personnes considérées comme « spammeurs ».
« Le bonheur de l’individu semble lié à un taux de consommation supérieur à la moyenne »
1) je dirais que c’est plutôt une illusion de bonheur. On court de frustration en frustration (instrumentalisé par la pub). La publicité nous pousse à acheter de nouveaux produits mais dès qu’on en a acheté un, il perd toute valeur puisqu’il faut courir après le nouvel objet à la mode hyper tendance qui vient de sortir. On achète, on jette (ou on stocke dans un placard).
Bref, on n’a jamais eu autant d’objets et ils n’ont finalement jamais eu aussi peu d’importance.
2) le « supérieur à la moyenne » est très intéressant. En effet, on est dans une société de bonheur relatif : on n’est heureux que si on est plus heureux (ou moins malheureux) que les autres.
Comme on dit : « l’herbe parait toujours plus verte dans le champ du voisin ». Mais le voisin se dit la même chose...
Cette tendance pousse à être individualiste, à toujours dénigrer l’autre et à l’enfoncer si possible.
Et si la solution consistait juste à être heureux de ce qu’on a, même si le voisin a mieux ?
« tout parti politique (excepté peut-être les écologistes), ne jure que par la croissance »
Y’avait aussi une partie du collectif unitaire antilibéral.
Mais oui, la fameuse croissance, mère de toutes les promesses et de tous les bonheurs est là depuis 60 ans et pourtant on est le pays le plus gavé d’antidépresseurs. Cherchez l’erreur...
N’oublions pas que la croissance se base sur le PIB qui grimpe quand on vend des armes, des voitures... et des antidépresseurs ! Mais elle ne compte ni les sourires, ni le bénévolat ni l’éducation. Pas même une soirée entre amis.
Si l’argent ne fait pas le bonheur, la croissance encore moins !
« Pas tant à cause de la souffrance engendrée que de la marginalisation qui en résulte, parce que cet « asocial » se considère, ou qu’on le considère alors comme d’essence inférieure et donc indigne de fréquentation. »
Le regard des autres est terrible ! Il faut réussir à s’en détacher au maximum, même si ce n’est pas facile. Le regard des autres est aussi parfois plein de contradictions. Ex : tout le monde s’accorde à dire que la sieste est bonne à tous points de vue mais faire la sieste au boulot est encore perçu (en France) comme preuve de fainéantise.
« C’est la naissance du gadget dont on admet d’emblée qu’il ne sert à rien, mais que l’on souhaite malgré tout acquérir pour demeurer dans la norme consommatrice. »
Bien vu ! Surtout, rester dans le troupeau, ne pas prendre le risque d’en sortir !
« l’écologie et la croissance sont antithétiques »
D’accord pour moi. Mais tous les écologistes ne sont pas de cet avis...
« Il ne reste plus maintenant qu’à surmonter cette aporie en reconsidérant la notion même de bonheur sans que l’économie s’écroule pour autant... vaste chantier. »
Au boulot ! Remontons nos manches pour montrer qu’on peut faire autrement. Y’a tout plein de solutions qui ne demandent qu’à être mises en oeuvre.
Merci pour cet article qui remonte le moral !
Je trouve aussi que l’article est assez manichéen. Oui, le principe de précaution peut être complètement stupide.
Je suis atterré de voir qu’on ne peut presque plus faire d’activité de plein air avec les enfants sans être dans l’illégalité.
Mais oui aussi, on a aussi besoin parfois du principe de précaution. L’homme peut désormais créer de telles catastrophes qu’il faut rester prudent et prendre son temps. Ca ne sert à rien de vouloir aller trop vite si on ne va pas dans la bonne direction.
Demandons aux victimes de l’amiante, du sang contaminé... ce qu’elles pensent du principe de précaution !
Le but n’est pas de revenir à la bougie ou à l’âge de pierre. Seulement de faire preuve d’humilité, d’un peu de patience et de raison. Mais ces préoccupations sont bien loin de notre société et des valeurs des grandes entreprises...