Un développement durable en façade
mais loin de l’être en réalité...
Des terres agricoles détruites.... De
l’argent public gaspillée...
Histoire de la création d’une ZAE LA
REOLE ECOPOLE en dépit du bon sens et au mépris de tout...
Avant les élections municipale de
2008, l’entreprise TCB (Toute Construction Bois) à Bourdelle près
de La Réole (33) a besoin d’espace et cherche un terrain. Elle
souhaite un terrain au bord de la route départementale qui va de La
Réole à l’autoroute. Le propriétaire de cette entreprise à
l’époque n’était autre que le maire de Bourdelle, une des commune
de la communauté de commune (il en est toujours le maire
d’ailleurs). Cette entreprise souhaitait s’implanter à cette endroit
plutôt que dans la zone d’activité existante 4 km plus loin, en
sortie d’autoroute, afin d’avoir une façade bien visible.
Après les élections municipales de
2008, la communauté de commune du Réolais a fait l’acquisition
d’une parcelle afin d’installer TCB la où elle le souhaitait et de
créer une zone d’activité sur le reste de la parcelle.
En commission économie de la
communauté de commune, dans différents conseils municipaux, nous
nous sommes opposés à la création d’une nouvelle zone d’activité
de 9 Ha à 4 km seulement d’une zone existante de 40 Ha quasiment
vide (celle de la communauté de communes voisine).
Nous nous sommes étonnés de l’absence
d’enquête publique et d’étude d’impact en 2008. Le président de la
communauté de commune et la chargé de mission économie nous
répondaient qu’elles n’étaient pas nécessaire. Nous nous sommes
étonnés aussi de la force avec laquelle le président de la
communauté de commune Bernard CASTAGNET soutenait le projet du maire
de bourdelle et de son fils pour leur entreprise.
L’entreprise TCB souhaitait aller très
vite. Compte tenu du temps nécessaire aux procédures d’appels
d’offres et à l’aménagement de la zone, une parcelle est vendue à
TCB sans viabilisation au prix d’achat (2 euros), 2 mois après
l’achat par la communauté de commune.
Depuis 2008, nous avons à plusieurs
reprise regretté le mitage du paysage qu’entrainait ce projet. Nous
avons regretté la destruction de terres agricoles de qualité. Nous
avons déploré le gaspillage d’argent public par la communauté de
commune mais aussi le conseil général et le conseil régional qui
vont subventionner ce projet comme ils ont subventionné le projet de
2003 à 4 km sur une surface de 40 ha à Aillas (communauté de
commune voisine). Les recettes fiscales ont été souvent un argument
des défenseurs du projet mais avec la redéfinition des communautés
de communes, des pays et la mise en place de schéma d’aménagement
de territoire plus vaste que celui des communautés de commune, les
recettes seront partagés et les dépenses inutiles resteront bien
réelles. Elles sont d’ailleurs bien loin d’être compensées par les
recettes fiscales qui seront peut être générées.
Le conseil de développement du pays a
également exprimé ses réserves sur ce projet au moment de la
préparation du contrat de pays.
A présent une enquête est en cours,
elle avait été « oubliée » a t’on lu récemment dans
la presse ! Et dans cette enquête, on argumente l’implantation de
cette ZAE à cet endroit parce que l’entreprise TCB est déjà
installée. Un comble.
Il n’y aurait également aucune
habitation quasiment : étonnant, nous en comptons au moins une
vingtaine à moins de 100 m !
Depuis le début de ce projet, les élus
qui s’y opposent sont méprisés, les citoyens sont méprisés,
l’argent public est gaspillé, des terres agricoles sont détruites
pour des intérêt très particuliers.
Ce projet est soutenu par notre
conseillère régionale Solange MENIVAL.