Djes, il faut lire plus attentivement ce que j’écris avant d’engager une procédure d’hospitalisation à la demande d’un tiers à mon endroit. Malgré ce que tu penses, je crois pouvoir affirmer que je ne suis pas Patrick Bateman.
Voici donc quelques précisions :
- Encore une fois, je ne vois pas ou est l’humiliation dans la sodomie ou l’éjaculation externe, peu importe sur quelle partie du corps.
- Il faut effectivement que le job soit rémunéré pour être fait, comme... tout travail ! Cela étant, celui-ci est très exposé et mérite d’être mieux payé que d’autres plus anonymes.
- Je pense que les films pornos ne sont pas emblématiques de l’exploitation de la misère, du moins pas sociale ; intellectuelle peut-être mais alors là elle est partagée par toute l’équipe de tournage, et pas l’apanage des seules "actrices".
- Je n’ai jamais dit qu’il y avait "autant d’exploités chez les forts que chez les faibles", j’ai (sans doute mal) dit que les femmes n’étaient pas spécialement plus victimes que les hommes de cette exploitation de la misère. Par exemple, les Garimperos de la Serra Pelada, au Brésil, ne sont pas des Garimperas, dans le monde la prostitution masculine n’est pas marginale, etc.
- On est toujours un peu l’oppresseur de quelqu’un alors prudence avant de l’ouvrir !
- Il est possible de mettre à l’abri les enfants en les élevant de manière à ce qu’ils deviennent des "adultes bien dans leur peau".
Mais, à la fin, qu’entend-on par humiliation dans les formes multiples d’un rapport sexeul ? Par nature, l’homme a la possibilité de pénétrer le corps d’une femme, il a aussi une force physique généralament supérieure : c’est un fait, on dit qu’il prend sa partenaire.
Attention, à trop chercher qui est la merde, on finit par puer soi-même. Cette histoire de domination homme/femme est complètement éculée ici et à moins de prouver que les hardeuses, professionnelles ou amatrices, sont des mineures sous l’emprise de drogues ou torturées pour faire leur boulot, la décision ultime leur revient de se faire prendre ou pas ! Quant à l’appât du gain, ce n’est pas plus une faiblesse féminine que masculine ; pas d’inquiétude, l’exploitation de la misère se fait dans la parité et le respect des quotas de handicapés, d’enfants, etc. Le paradoxe serait que vous, défenseur des oppriméEs, jugiez les femmes trop bêtes et faibles pour exercer leur libre arbitre, requérant ainsi systématiquement une protection infantile. Jouir ne prend pas de tréma, même si le i coiffé comme ça fait plus bite, et ne mêlez pas nos enfants à ça s’il vous plaît.
Pffff, pénible ce commentaire... Les bourreaux, les victimes, le judéo-christianisme qui nous pousse toujours à plus de vices, etc. Si notre société du XXIè siècle est violente, celle des siècles passés n’était pas spécialement peace and love.
Dans cette déclaration : "Enfin, quand ces hurluberlus doivent mettre un terme à leur prestation et qu’ils éjaculent bruyamment sur le visage de leur pauvre partenaire, c’est révoltant. C’est plus que je ne peux supporter.", on sent comme un regret...
Je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de révoltant dans cette pratique. Pensez-vous vraiment que dans ce milieu, de bien mauvais hommes abusent de pauvres filles, pures victimes de la dictature du désir brutal masculin ? Quelle naïveté ! Les films pornos suscitent chez les spectateurs mâles soit de l’intérêt (qui aboutit en général à la masturbation ou, si on est deux (ou plus), à un acte sexuel), soit la frustration de ne pouvoir accéder à un monde de pratiques gentiment perverses, qui se traduit par une condamnation morale. Par ailleurs, une récente étude de l’INSERM montre que les femmes "se rattrapent" (comme le disait élégamment une journaliste) dans la diversité des expériences, dont le X fait partie.