Pour cela il faut les supporter. Je me souviens d’avoir acheté des masques de protection à la pharmacie il y a quelques mois. J’ai une sinusite chronique. Et j’espérais protéger mes parents en le portant en leur présence. L’intention était bonne…
Mais avec le recul, avec tout ce qu’on apprend ces jours-ci sur le port du masque, je réalise que ce n’était pas la meilleure idée du monde. Pourquoi ?
Parce que ce satané masque était tellement… inconfortable. Je passais mon temps à me toucher le visage pour le replacer, le retirer à moitié, le remettre… J’avais toujours l’impression d’étouffer. Avez-vous déjà essayé de respirer, le nez bouché, avec un masque vissé sur le visage ? Mission impossible.
@Eric F Il serait possible de faire comme en Irlande avec des députés élus selon le vote unique transférable. Chaque parti proposer un certains nombre de candidats selon la taille de la circonscription (2 ou 3 pour les plus petites, 5 ou 6 pour les plus grandes). Il y a aussi la possibilité de se présenter en candidat indépendant. Ensuite lors de l’élection, on classe ses candidats dans l’ordre préférentiel (on met un 1 devant son premier choix, un 2 pour le deuxième...).
Perso le scrutin à la proportionnelle me pose problème. En effet, il oblige à être inféodé à un parti. Hors il arrive régulièrement dans notre mode de scrutin qu’on vote pour un parti très différent ou pour un candidat indépendant. Exemple pour les élections municipales en 2008, j’ai voté pour le candidat MoDem car je trouvais que le maire, PCF ne faisait pas un bon travail en tant que maire. Mais ce ne m’a pas empêché de voter pour lui quand il s’est représenté en tant que député (il était déjà député-maire) car il avait de bonnes idées. Cela ne l’a pas empêché d’être battu au second tour.
Et vous non plus puisque je le répète encore, malgré mon commentaire. La politique d’immigration n’était pas inclue dans les textes proposés dans le référendum. Il s’agissait de la participation du Danemark à Europol qui verra à partir de l’année prochaine, ses pouvoirs renforcées.
J’avoue tout de même que les politiciens danois devraient prendre leurs responsabilités et organiser un référendum sur une sortie de leur pays de l’UE.
Ce
n’est pas l’envie de moins de coopération policière ou de coordination
des pensions alimentaires et des successions qui ont mené au « non », mais
bien la détestation viscérale de la migration (un « oui » au référendum
n’aurait toutefois rien changé sur ce
point). La majorité des électeurs danois ne veut simplement surtout pas
participer à une coordination en matière d’asile. Par ailleurs, le
référendum danois montre justement les limites des consultations
directes. D’une part, dès que le sujet est un peu technique la plupart
des électeurs peine à saisir les enjeux, même s’ils peuvent être très
importants. Le politicien réducteur et sans vision part toujours avec un
net avantage. D’autre part, la démocratie directe trop peu encadrée
peut facilement amener à une tyrannie du même groupe électoral
majoritaire, ce qui est le pire des régimes autoritaires.