Il me semble évident que toute forme de violence, même verbale, ne peut qu’empoisonner l’atmosphère ! Mails il me semble « raisonnable » de penser que les pressions exercées, sur l’opinion publique, par le Vatican sont parfois difficiles à supporter par tout être laïc, humaniste et spirituel qui, dans une autre vision de l’ Etre et de la Nature, essaie de vivre une grande tolérance. Une partie du clergé catholique n’est pas loin de partager mon opinion et se sent obligée de se taire ! J’en connais suffisamment pour pouvoir m’exprimer ainsi.
Intéressant, certes, mais, sauf erreur de ma part (je ne suis pas un fidèle lecteur...), il n’a pas été mention, dans AgoraVox, de cette invention française sur un thème fort proche : « créer » de l’eau douce avec du vent, sans pollution :
Il est évident qu’il nous faut mobiliser toutes nos forces pour repousser l’envahisseur, et nous repousserons vaillamment, nous qui sommes quelques centaines de millions d’êtres supérieurs, intelligents, cultivés et surarmés, les pauvres milliards de miséreux qui n’ont quelques jouets nucléaires complètement dépassés à nous opposer !
Ce rappel de chiffres est intéressant mais ne justifie pas tout : brutalités policières, séparation d’enfants de leurs parents, expulsions d’enfants ou ados en cours de scolarité et d’intégration...
Le problème reste, à mes yeux, pratiquement insoluble, mais le non respect d’êtres humains est toujours condamnable de même que l’expulsion systématique pour atteindre « le quota ».
"Aujourd’hui, nous savons que personne n’est programmé. Même génétiquement. L’idée que nos gènes nous déterminent a fait long feu. Quelle est la conclusion du fameux « décryptage du génome humain » ? Vous avez entendu ce silence ! (rire) La conclusion, c’est que nous avons à peu près le même génome que les vers de terre (il paraît que les vers de terre sont vexés !) et que nous sommes comme des chimpanzés à plus de 99 % ! Il y a donc moins de 1 % de différence entre un chimpanzé et un humain. Mais qui parle de « programme génétique » ? Des journalistes, des psychologues, des psychiatres, jamais des généticiens ! Attention, je ne nie pas l’existence d’un déterminant génétique. Lorsque le spermatozoïde de votre père a pénétré l’ovule de votre mère, ça ne pouvait donner qu’un être humain, pas un chat, ni un vélomoteur. Mais ça n’était en rien prédestiné à devenir vous ! Le déterminant génétique donne un être humain. Mais pour donner telle personne réelle, il faut toute la condition humaine, la mémoire, la culture, l’histoire. La moindre variation de l’environnement modifie l’expression des gènes.
« Je crois ainsi que la distinction gène/environnement -c’est-à-dire inné/acquis - est purement idéologique et pas du tout scientifique. Le gène est aussi vital que l’environnement, ils sont inséparables. Nous sommes déterminés à 100 % par nos gènes et à 100 % par notre environnement. »
Propos recueillis par Patrice van Eersel et Marc de Smedt (Nouvelles Clés), lors d’un entretien avac Boris Cyrulnik.
Boris Cyrulnik est l’un des pionniers de l’éthologie française. Il est aussi neuropsychiatre, psychanalyste, psychologue, auteur de nombreux ouvrages ; il vient de publier un livre trés fondé , « De chair et d’âme » (Editions Odile Jacob)
A mon sene la position de Bori Cyrulnik ne laisse subsister aucune ambiguité sur ce thèma.