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vigneron

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  • vigneron 25 mai 2016 15:43

    @TSS



    (...) La consultation de revues de vulgarisation telles que La France Agricole ne donne aucune information sur le sujet pour l’année 1995. Il en est de même pour Le Lien horticole des collections 2000 et 2001. Le mensuel Phytoma, qui accorde pourtant une large place aux méthodes innovantes en protection des plantes, ne se fait l’écho du purin d’ortie qu’en 2006. À noter enfin que la base des 290 articles de référence mis à disposition sur le site de l’Astredhor (www.astredhor.fr/les-contributions-du-reseau-2065.html),

    concernant les expérimentations 2006 à 2011, ne comporte pas d’informations sur les différents purins. Cette synthèse rapide, mais néanmoins assez large, montre que la littérature classique, un assez grand nombre d’ouvrages à vocation scientifique et diffé- rentes sources d’information de large vulgarisation ne font aucune mention de propriétés positives de l’ortie en matière de protection des plantes. Il est donc hautement vraisemblable que le purin d’ortie est une « invention » récente, ou bien alors qu’une telle trouvaille figurerait dans des travaux peu notoires qui auraient échappé à la vigilance des auteurs consultés. (...)


     Les recommandations d’emploi de préparations à base d’ortie dioïque (U. dioica) semblent avoir débuté dans le Maine-et-Loire à partir des avis donnés par Jean-Claude Chevalard, autodidacte entreprenant qui se décrit lui-même comme un « orticien ». De préparations faites à la ferme pour des besoins locaux, le purin d’ortie et plusieurs autres confectionnés avec divers végétaux (prêle, fougère…) sont vite devenus objets de commerce à partir de ce qui ressemblait déjà à une petite industrie. Avant la loi d’orientation agricole de 1999 et le développement des activités de contrôle, les autorités ne s’en sont guère inquiétées. Jusqu’au moment où les ventes de ces produits par milliers de litres dans plusieurs jardineries ont été régulièrement signalées par les agents chargés du contrôle de routine de ces établissements. Cette mise en marché était parfois accompagnée de recommandations écrites visant des maladies ou des parasites très variés, au contenu visiblement fantaisiste. Conditionnées dans des bidons en plastique, les préparations portaient une étiquette très libre revendiquant principalement des propriétés fertilisantes. Elles étaient quelquefois conseillées sur les points de vente en mettant en avant des propriétés phytosanitaires, en particulier contre les pucerons. On était alors au tournant de l’an 2000. Différents courriers de mise en garde ont alors été adressés par la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes) aux contrevenants, les avisant du fait qu’un produit non normalisé, n’ayant fait l’objet d’aucun contrôle ni d’aucune demande de commercialisation comme fertilisant ou produit phytosanitaire, ne pouvait être mis en marché. Ces envois de courrier sont attestés en 2002 (in Purin d’Ortie & Compagnie). L’obligation de non-publicité et les demandes de retrait des allégations de propriétés phytosanitaires du purin d’ortie ont été ressenties comme un nouvel interdit imposé par l’État, voire une provocation, qui a fait les choux gras des blogs alternatifs. Le sujet est brutalement venu sur la place publique en 2006 avec un événement sans rapport direct, à savoir le contact pris par les « Fraudes » avec un particulier qui faisait la promotion d’huiles essentielles destinées à être injectées dans le tronc d’arbres d’ornement, au prétexte de les guérir des maladies diverses qui les affligeaient. En quelques jours, cette opération banale, matérialisée par une simple audition, a déclenché une tempête médiatique animée par différentes associations de protection de la nature, de partisans de l’agriculture biologique ou de tenants des solutions dites naturelles. En quelques semaines, le mouvement a pris la tournure d’une véritable crise qui a pris de court les services du ministère de l’Agriculture. Beaucoup de journaux, même les plus sérieux, ont alors véhiculé des informations erronées sur les médicaments « naturels » et critiqué le bien-fondé des règles administratives. Simultanément, un véritable groupe de pression a semblé se former à l’Assemblée nationale avec plus de 60 questions de parlementaires au gouvernement… Cet épisode a été parfois appelé dans la presse la « guerre de l’ortie ». (...)


  • vigneron 25 mai 2016 09:46

    @l’Ane Artiste
    Demande à Max Weber :


    « Tout État est fondé sur la force », disait un jour Trotsky à BrestLitovsk. En effet, cela est vrai. S’il n’existait que des structures sociales d’où toute violence serait absente, le concept d’État aurait alors disparu et il ne subsisterait que ce qu’on appelle, au sens propre du terme, l’« anarchie ». La violence n’est évidemment pas l’unique moyen normal de l’État, - cela ne fait aucun doute - mais elle est son moyen spécifique. De nos jours la relation entre État et violence est tout particulièrement intime. Depuis toujours les groupements politiques les plus divers - à commencer par la parentèle - ont tous tenu la violence physique pour le moyen normal du pouvoir. Par contre il faut concevoir l’État contemporain comme une communauté humaine qui, dans les limites d’un territoire déterminé - la notion de territoire étant une de ses caractéristiques - revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime. Ce qui est en effet le propre de notre époque, c’est qu’elle n’accorde à tous les autres groupements, ou aux individus, le droit de faire appel à la violence que dans la mesure où l’État le tolère : celui-ci passe donc pour l’unique source du « droit » à la violence. 



  • vigneron 25 mai 2016 09:31

    @Rankox

    Affelou’s your friend.
    Pour la mauvaise foi par contre y’a pas de lunettes correctrices possibles.


  • vigneron 24 mai 2016 21:58

    @wesson
    On retrouve dans votre rhétorique les mêmes accents et la même ligne que celle du KPD contre le SPD, lorsque, en dernière analyse, il préférait voter avec le NSDAP pour mener son « combat principal », celui contre les sociaux-démocrates.



  • vigneron 24 mai 2016 20:34

    @Montdragon

    Au prix auquel sont payés ces Kwh réinjectés, on est d’accord, c’est aberrant.
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