@pemile
Visiblement c’est vous qui avez des problèmes de logique. Dire « rien ne permet de dire ça » est une affirmation, pas une simple absence de preuves. Si je dis « rien ne permet de conclure à l’existence d’une vie extra-terrestre » par exemple, cela veut dire que j’ai d’excellentes raisons de soutenir une affirmation aussi forte. Comprenez-vous bien ou pas ce que je vous explique ? Par exemple je peux me baser sur une étude concluant dans ce sens et adhérer à ses conclusions. Est-ce le cas pour vous, ou s’agit-il, comme je n’en ai guère de doute, concernant l’hérédité de l’intelligence, d’une simple affirmation péremptoire ne reposant sur rien de concret à l’exception de votre appréciation intransigeante effectuée au doigt mouillé ?
Quand on dit « rien ne permet de dire ça » on a de bonnes raisons pour le faire, quelles sont les vôtres ? Vous connaissez une seule enquête scientifique sur le sujet formulant explicitement une telle conclusion ? Bien sûr que non...
@Gustave
Merci de votre réponse. Pour la question 1) elle renvoit pour moi au fait que vous mélangez visiblement dans votre article deux analyses différentes, une analyse morale (il ne FAUT pas parler de l’intelligence comme déterminée génétiquement) et une analyse scientifique (il est faux que l’intelligence est déterminée principalement génétiquement). Cette superposition de deux dimensions bien différentes m’amène à me poser la question classique : d’où parlez-vous ? En tant que moraliste ? En tant que scientifique ? Et donc à quels titres ? Avez-vous une expertise reconnue dans un de ces domaines ou dans les deux ? Êtes-vous bien conscient du mélange des genres que vous pratiquez ?
Pour le point 2) Vous manquez encore une fois de rigueur dans vos affirmations, mélangeant allègrement plusieurs problèmes. Il n’est nullement nécessaire en effet d’affirmer que le QI résume TOUS les aspects de l’intelligence pour y voir possiblement au moins UNE dimension de l’intelligence. Si celui-ci ne se réduit par exemple qu’aux capacités logico-verbales d’un individu sans prendre en compte la créativité ou l’humour ou l’ingéniosité, etc, il n’en demeure pas moins un chiffre, comme l’est la taille d’un individu, taille d’un individu qui ne résume nullement tout l’aspect physique d’une personne. Taille qui peut elle aussi varier dans le temps, dépendre de critères environnementaux, etc. Pourquoi dans ce cas refuser à ce chiffre, le QI, délimitant un aspect étroit mais peut-être réel de l’intelligence, une dimension génétique importante, de la même manière que vous semblez l’admettre quoi que sans grande précision à ce sujet concernant la taille d’un individu ? Par cette discussion je me permets d’attirer l’attention sur la dimension de toute évidence fortement idéologique de votre réflexion, au moins autant que l’est la réflexion de Laurent Alexandre dont il vous semble si aisé de vous gausser...