Etant cité dans cet article, et moi-même ancien membre de l’organisation dont il est question ici (dont j’ai été exclu mais à laquelle je ne cache pas devoir beaucoup, mais qui a beaucoup changée) je me permets de donner un avis sur son avenir : elle en a un. Ce serait une erreur de penser vouer à disparaître le lambertisme sans Lambert. C’est même là que ça devient à nouveau intéressant. Quoiqu’évitant de s’adresser aux syndicats mais s’adressant seulement aux partis, leur campagne pour une « marche unie » nationale contre les licenciements a eu, pour la première fois, un échos réel dans des entreprises, et compte tenu de l’abstentionisme élevé, ne pas s’être présenté aux Européennes n’a pas été un signe de déclin pour le POI.
Je ne partage pas l’orientation de cette organisation mais elle fait pour moi partie du mouvement ouvrier et ses militants restent des camarades.
Et puis, en politique comme dans la nature, « rien ne se perd rien ne se créé ».