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vlane

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  • Premier article le 07/04/2010
  • Modérateur depuis le 19/08/2010
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Derniers commentaires



  • vlane vlane 7 août 2014 13:05

    Des insultes et des menaces, le journaliste israélien d’Haaretz, Gideon Levy, en a reçu beaucoup en trente ans d’une carrière consacrée à la couverture de la politique israélienne dans les territoires palestiniens. Jamais comme durant l’opération « Bordure protectrice ». Le 14 juillet, interviewé par une télévision dans les rues d’Ashkelon, ville méridionale d’Israël, le journaliste de 61 ans est pris à partie par un habitant : « Traître, va vivre avec le Hamas ! », lui hurle l’homme, lui jetant un billet à la figure. L’article qu’il a écrit le matin même, « Le mal que font les pilotes », lui a valu une pluie de menaces par téléphone et sur les réseaux sociaux. « Ils sont la crème de la jeunesse israélienne, (…) ils perpètrent les actes les plus mauvais, les plus brutaux et les plus méprisables. (…) Ils sont assis dans leur cockpit et appuient sur le bouton de leur joystick, jeu de guerre », a-t-il écrit. Dans la rue, où tous reconnaissent son imposante carrure et son visage tanné par le soleil, les regards se font mauvais et les insultes pleuvent.

    « J’ai écrit le même article pendant l’opération « Plomb durci » (2008-2009), cela a suscité beaucoup de colère, mais rien comparé à ce que je vis en ce moment. L’armée et la sécurité sont la véritable religion de ce pays. Les gens voudraient qu’on ne critique qu’une fois que l’opération est finie », souligne-t-il. Il ne se déplace plus sans un garde du corps. Certains lui prédisent le même sort qu’Itzhak Rabin, tué le 4 novembre 1995 lors d’un discours public à Tel-Aviv par Yigal Amir, un extrémiste de droite, opposé aux accords d’Oslo qu’il avait signés avec les Palestiniens en 1993.

    « LA SOCIÉTÉ ISRAÉLIENNE EST MALADE »

    Gideon Levy n’est pas le seul à subir des menaces, à la limite de l’agression physique. « Les gens de gauche ont peur d’aller aux manifestations, d’être frappés. Le mot smolani (« gauchiste ») est devenu la pire des insultes. On ne peut exprimer aucune sympathie ou empathie pour les Palestiniens sans être menacé. Les vrais racistes eux ne se cachent plus. » Le symptôme, selon lui, d’années d’expansion de l’extrême droite, du racisme et de l’incitation à la haine en Israël. « La société israélienne est malade. Du sud du pays à Tel-Aviv, les images de Gaza sont reçues avec indifférence, voire par des expressions de joie. Il suffit de regarder les réseaux sociaux et les appels à « les brûler tous ». Je n’avais jamais vu ça », explique-t-il. « Finalement, le mot « fascisme », que j’essaie d’utiliser le moins possible, a mérité sa place dans la société israélienne », écrivait-il, le 19 juillet.

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/07/gideon-levy-journaliste-critique-d-une-societe-israelienne-malade_4467830_3218.html



  • vlane vlane 5 août 2014 15:22

    Quand Israël se décharge de sa responsabilité envers les journalistes étrangers

    Pour entrer dans la bande de Gaza, les reporters doivent signer une « décharge » qui empêcherait un journaliste étranger blessé par Tsahal, ou sa famille s’il venait à être tué, de poursuivre l’armée israélienne. C’est inacceptable.
    Serait-ce un élément sans intérêt des coulisses de l’intervention militaire Bordure protectrice à Gaza ? En tout cas, vous ne le verrez pas à la télévision ni ne le lirez dans vos journaux, car il concerne les relations entre les autorités israéliennes et les journalistes, et le grand public ne s’y intéresse pas a priori. Depuis le 19 juillet, le bureau de presse du gouvernement d’Israël accorde des accréditations aux journalistes étrangers pour entrer à Gaza à la seule condition qu’ils aient signé une « décharge » avant de franchir le point d’entrée dans la bande de Gaza situé à Erez.


    De quoi s’agit-il ? D’un document dans lequel ces derniers sont forcés de déclarer être pleinement conscients des dangers auxquels ils s’exposent et s’engagent à ne tenir nullement pour responsable l’armée israélienne en cas de dommages ou blessures résultant des opérations militaires à Gaza. Les signataires acceptent d’exclure pour l’avenir toute poursuite judiciaire à l’encontre de Tsahal quoi qu’il leur arrive. Aucun duplicata, double, copie, n’est fourni. Le seul exemplaire demeure entre les mains de l’armée d’Israël.


  • vlane vlane 2 août 2014 23:13

    Dominique de Villepin : « Lever la voix face au massacre perpétré à Gaza »

    FIGAROVOX/EXCLUSIF- Dans une tribune publiée dans Le Figaro, l’ancien premier ministre s’inquiète du silence de la France face à l’escalade de la violence entre Israéliens et Palestiniens.
    Il appelle de ses vœux une interposition de l’ONU.

    -----------

    " Lever la voix face au massacre qui est perpétré à Gaza, c’est aujourd’hui, je l’écris en conscience, un devoir pour la France, une France qui est attachée indéfectiblement à l’existence et à la sécurité d’Israël mais qui ne saurait oublier les droits et devoirs qui sont conférés à Israël en sa qualité d’État constitué. Je veux dire à tous ceux qui sont tentés par la résignation face à l’éternel retour de la guerre qu’il est temps de parler et d’agir. Il est temps de mesurer l’impasse d’une France alignée et si sûre du recours à la force.

    Pour lever le voile des mensonges, des omissions et des demi-vérités. Pour porter un espoir de changement. Par mauvaise conscience, par intérêt mal compris, par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s’est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six-Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième intifada. 

    Comment comprendre aujourd’hui que la France appelle à la « retenue » quand on tue des enfants en connaissance de cause ? Comment comprendre que la France s’abstienne lorsqu’il s’agit d’une enquête internationale sur les crimes de guerre commis des deux côtés ? Comment comprendre que la première réaction de la France, par la voix de son président, soit celle du soutien sans réserve à la politique de sécurité d’Israël ? Quelle impasse pour la France que cet esprit d’alignement et de soutien au recours à la force.

    Je crois que seule la vérité permet l’action. Nous ne construirons pas la paix sur des mensonges. C’est pour cela que nous avons un devoir de vérité face à un conflit où chaque mot est piégé, où les pires accusations sont instrumentalisées...




  • vlane vlane 2 août 2014 16:59

    Dominique de Villepin : « Lever la voix face au massacre perpétré à Gaza »

    FIGAROVOX/EXCLUSIF- Dans une tribune publiée dans Le Figaro, l’ancien premier ministre s’inquiète du silence de la France face à l’escalade de la violence entre Israéliens et Palestiniens. Il appelle de ses vœux une interposition de l’ONU.

    « Lever la voix face au massacre qui est perpétré à Gaza, c’est aujourd’hui, je l’écris en conscience, un devoir pour la France, une France qui est attachée indéfectiblement à l’existence et à la sécurité d’Israël mais qui ne saurait oublier les droits et devoirs qui sont conférés à Israël en sa qualité d’État constitué. Je veux dire à tous ceux qui sont tentés par la résignation face à l’éternel retour de la guerre qu’il est temps de parler et d’agir. Il est temps de mesurer l’impasse d’une France alignée et si sûre du recours à la force. Pour lever le voile des mensonges, des omissions et des demi-vérités. Pour porter un espoir de changement. Par mauvaise conscience, par intérêt mal compris, par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s’est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six-Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième intifada.


     Comment comprendre aujourd’hui que la France appelle à la « retenue » quand on tue des enfants en connaissance de cause ? Comment comprendre que la France s’abstienne lorsqu’il s’agit d’une enquête internationale sur les crimes de guerre commis des deux côtés ? Comment comprendre que la première réaction de la France, par la voix de son président, soit celle du soutien sans réserve à la politique de sécurité d’Israël ? Quelle impasse pour la France que cet esprit d’alignement et de soutien au recours à la force.

    Je crois que seule la vérité permet l’action. Nous ne construirons pas la paix sur des mensonges. C’est pour cela que nous avons un devoir de vérité face à un conflit où chaque mot est piégé, où les pires accusations sont instrumentalisées... »

    http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/07/31/31002-20140731ARTFIG00381-dominique-de-villepin-lever-la-voix-face-au-massacre-perpetre-a-gaza.php


  • vlane vlane 28 juillet 2014 20:33

    Le journaliste allemand Christian Sievers affirme, lors de l’émission Auslands Journal, du 16 juillet 2014 de la chaîne de télévision allemande ZDF : « Les trois jeunes israéliens, affirme-t-il, ont été assassinés par un Juif pour de sordides raisons d’argent et de vol. ». Et il poursuit que « l’Agence de renseignement israélien Shim Bet était au courant dès la découverte des corps jetés à Hebron, mais le Premier ministre israélien Netanyahu a tenu à conserver secrète l’information afin que le crime puisse servir de prétexte à la guerre en préparation. ». Le journaliste accuse le gouvernement d’Israël de « manipulation de l’information en direction de l’opinion de son pays et internationale pour pouvoir accomplir ses crimes de guerre en toute impunité. ».


    Cette thèse avait été préalablement émise par l’économiste canadien, professeur à la faculté des sciences sociales de l’université d’Ottawa, Michel Chossudovsky qui déclare que l’opération « Bordure protectrice » (OBP) contre la bande de Gaza n’est pas sans rappeler le tristement célèbre plan Dagan de 2001 intitulé « Opération Vengeance justifiée », dans lequel la mort d’innocents civils israéliens avait été envisagée et prévue par les stratèges militaires de Tsahal. En outre, dans une logique similaire à celle du plan Dagan, le chef du Mossad avait « prédit » l’enlèvement des trois adolescents. Dans un article intitulé Mossad chief’s chillingly prescient kidnap prophecy. Selon le journal Haaretz du 13 juillet 2014 : « Le chef du Mossad Tamir Pardo avait décrit un scénario terriblement semblable à l’enlèvement des trois adolescents disparus en Cisjordanie ».

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