Etes-vous certain que le centre Dialasie est issu d’un projet humanitaire comme ayant laissé entendre votre article ?
D’après une enquête rapide, j’ai l’impression qu’il s’agit plutôt d’un investissement purement commercial ! Bien entendu, cela n’exclut pas la bonne intention du Dr. Dueymes d’offrir à la population des soins de qualité. Le problème ne vient-il pas en grande partie du défaut de paiement de l’hôpital vis-à-vis de ses créanciers ?
Quant à la valeur du terrain, il n’est pas exact que ce terrain en 200O ne valait rien. La pression immobilière commençait dès 1995. Tous les espaces valables se trouvaient déjà dans l’oeil des investisseurs fortunés, notamment Singapouriens bien introduits. En revanche, la corruption et les coups bas sont une réalité au Vietnam.
Au fond des choses, aucun journaliste n’est structurellement libre ! Il dépend du journal qui lui verse le salaire. Il est soumis au contraint économique (chercher des commandes) lorsqu’il est pigiste. Il est sous la « pression » immatérielle de l’actionnaire, etc. etc.
Il n’est libre que dans son travail guidé par sa conscience, son professionnalisme, son éthique. Il peut parfaitement libre d’écrire ce qu’il veut à condition d’être soutenu par sa rédaction, par ses collègues. OUI le journaliste peut être libre et indépendant s’il est courageux, s’il veut et s’il accepte d’en payer le prix. La preuve : les journaux, TV anglo-saxons (GB et USA) sont investis par les fonds de pension et autres actionnaires industriels, cela ne les empêche pas d’avoir la liberté éditoriale.
Votre article n’est pas argumenté. Beaucoup de généralité. C’est bien dommage car il aurait pu éclairer mieux les lecteurs.
Quant au passage sur la Chine et le Vietnam, je me permets de vous dire que la situation « explosive » n’a rien de commun, tant sur l’ampleur que la racine du « mal ».
Cordialement. Dung Vo Trung