Il y bien évidemment des raisons à tout donc, à ce qui peut nous paraître injuste : l’essentiel étant, à mes yeux, de dénoncer et de justifier ce qui nous est insupportable. Ce n’est pas de notre faute si la pauvreté se développe, mais çà le deviendrait si nous ne faisions rien ou si ne soutenions pas l’action qui nous convient !
Cette insistance à vouloir imposer une langue vernaculaire pour jouer un rôle de langue véhiculaire est consternante, surtout lorsque l’on sait ce qui suit.
En 09/ 2005, le Haut Conseil de l’ évaluation de l’école Français a demandé François Grin, professeur d’économie à l’école de traduction et d’interprétation de l’Université de Genève, un rapport sur le thème : « l’enseignement des langues étrangères comme politique publique », s’agissant de savoir quelle serait la meilleure solution pour résoudre le problème de la communication en Europe et pour quelles raisons : cf http://en.nitobe.info/ar/kampanjoj/grin-raporto.php
Après une analyse très pragmatique, comme cela n’avait jamais été fait auparavant, traitant trois scénarios possibles, ce rapport conclut que l’enseignement de l’ espéranto est celui qui répondrait le mieux en termes d’efficacité, d’équité et d’économie.
On ne peut pas parler crédiblement et utilement à propos de l’enseignement des langues étrangères sans avoir lu ce rapport. ...Afin d’éviter tout débat improductif car basé sur des sentiments, où l’un trouve la bouteille à demi pleine et l’autre, à demi vide.