Bonsoir Maître, novice de la dernière pluie à peine zébrée de la série des concerts de l’année dans l’est parisien, j’ai également poussé la porte de l’Olympia, m’étant intéressée au travail de cet auteur compositeur interprète. Au point de l’écouter sur scène et de remonter progressivement dans le temps pour découvrir ses albums précédents, dans le désordre Sur les rails, Emois, Cent millions et d’attendre avec curiosité la sortie du dernier album découvert en live, Canyon. Je n’ai pas été déçue, loin de là. Voici ce que je notais à chaud en rentrant de cette soirée sur l’Olympe :
« Ode à la vie, ode à la poésie, ode à la presbytie... Pas tout à fait redescendue d’un merveilleux concert sur l’Olympe musical et encore sous le charme, l’effet euphorisant et envoutant du set de François Staal et de son band pour ce concert exceptionnel. De sublimes textes signés François Staal, Elvire Murail, Jean Fauque ou Charles Beaudelaire, des compositions riches et subtiles, une playlist très équilibrée, alternant temps forts et temps tendres. Emotion, élévation, indignation, dans une soigneuse alchimie, sans ostentation ni démagogie. Une totale maitrise, une classe folle, de l’allure, quelques fantômes et de puissants souvenirs des êtres chers, qui par delà le temps toujours nous sourient. De la force et de la tendresse, un bol d’air et une fenêtre ouverte sur le monde et dans nos cœurs. Bravo et merci infiniment à François (et à Jean Fauque) pour ces instants de grâce a 100 millions d’années lumières, dans des espaces limpides à savourer par delà les éthers, avec une indicible volupté... ». Que rajouter alors ? Peut être qu’au delà du pari façon « hé, je tiens tête au monde » ou Dieu pense à mon âme ? Je suis sorti désarmé !« , je persiste à penser que cet artiste à l’univers plus sigulier et intrigant qu’il n’y parait à première écoute, mérite de poursuite sa route et d’éclairer la notre. A suivre semble t’il, un Canyon tour 2012 dans une série de salles françaises. Hope so... Pour finir, mieux que je ne saurai l’écrire, ce papier trouvé dans le mag La Terrasse, en complément du tien Sandro, dont je partage les termes, justes. Sensible et bien documenté, j’en partage la forme et le fond, le respect pour les artistes et leur quête tout comme l’envie de soulever quelques pierres et/ou d’en apprécier le mystère.
Merci Sandro pour ce bel article sur une artiste à (re)découvrir, et merci aussi pour l’information,en attendant de trouver le CD, je m’en vais de ce pas postcaster l’interview de Buzy la chasseresse, sous les étoiles de Levaillant, exactement, juste en dessous.