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"Quelque critiques que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rien ; c’est dans les occasions où tout est à craindre, qu’il ne faut rien craindre ; c’est lorsque l’on est environné de tous les dangers, qu’il n’en faut redouter aucun ; c’est lorsqu’on est sans aucune ressource, qu’il faut compter sur toutes ; c’est lorsqu’on est surpris, qu’il faut surprendre l’ennemi lui-même."
Sun Tse (L’Art de la guerre)

Tableau de bord

  • Premier article le 05/12/2007
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Derniers commentaires



  • wangpi wangpi 4 juillet 2008 18:58

    tiens, mon commentaire a été effacé... il ne contrevient en rien à la politique éditoriale d’agoravox, pourtant...
    je le remets donc, messieurs les censeurs.

    Dans un même réseau de surveillance, poursuivant apparemment une même fin, ceux qui ne constituent qu’une partie du réseau sont obligés d’ignorer toutes les hypothèses et conclusions des autres parties, et surtout de leur noyau dirigeant. Le fait assez notoire que tous les renseignements sur n’importe quel sujet observé peuvent aussi bien être complètement imaginaires, ou gravement faussés, ou interprétés très inadéquatement, complique, et rend peu sûrs, dans une vaste mesure, les calculs des inquisiteurs ; car ce qui est suffisant pour faire comdamner quelqu’un n’est pas aussi sûr quand il s’agit de le connaître ou de l’utiliser. Puisque les sources d’information sont rivales, les falsifications le sont aussi.
    C’est à partir de telles conditions de son exercice, que l’on peut parler d’une tendance à la rentabilité décroissante du contrôle, à mesure qu’il s’approche de la totalité de l’espace social, et qu’il augmente considérablement son personnel et ses moyens. Car ici, chaque moyen aspire, et travaille à devenir une fin. La surveillance se surveille elle-même et complote contre elle-même.
    Enfin, sa principale contradiction actuelle, c’est qu’elle surveille, infiltre, influence un parti absent : celui qui est censé vouloir la subversion de l’ordre social. Mais où le voit-on à l’œuvre ?
    Car, certes, partout, jamais les conditions n’ont été partout si gravement révolutionnaires, mais il n’y a que les gouvernements qui le pensent. La négation a été si parfaitement privée de sa pensée, qu ‘elle est depuis longtemps dispersée. De ce fait, elle n’est plus que menace vague, mais pourtant très inquiétante, et la surveillance a été à son tour privée du meilleur champ de son activité. Cette force de surveillance et d’intervention est justement conduite par les nécessités présentes qui condamnent les conditions de son engagement, à se porter sur le terrain même de la menace pour la combattre par avance.
    C’est pourquoi la surveillance aura intérêt à organiser elle-même des pôles de négation qu’elle informera en dehors des moyens dicrédités du spectacle, afin d’influencer, non plus cette fois des terroristes, mais des théories.
    De sorte que personne ne peut dire qu’il n’est pas leurré ou manipulé, mais ce n’est qu’à de rares instants que le manipulateur lui-même peut savoir s’il a été gagnant. Et d’ailleurs, se trouver du côté gagnant de la manipulation ne veut pas dire que l’on avait choisi avec justesse la perspective stratégique.
    C’est ainsi que des succès tactiques peuvent enliser de grandes forces sur de mauvaises voies.



  • wangpi wangpi 4 juillet 2008 14:27

    QUE SE VAYAN TODOS !



  • wangpi wangpi 4 juillet 2008 14:16

    Chaque officier traitant est porté à survaloriser ses agents, et aussi les adversaires dont il s’occupe. Chaque pays, sans faire mention des nombreuses alliances supranationales, possède à présent un nombre indéterminé de services de police ou contre-espionnage, et de services secrets, étatiques ou paraétatiques. Il existe aussi beaucoup de compagnies privées qui s’occupent de surveillance, protection, renseignement. Les grandes firmes multinationales ont naturellement leurs propres services ; mais également des entreprises nationalisées, même de dimension modeste, qui n’en mènent pas moins leur politique indépendante, sur le plan national et quelquefois international. On peut voir un groupement industriel nucléaire s’opposer à un groupement pétrolier, bien qu’ils soient l’un et l’autre la propriété du même État et, ce qui est plus, qu’ils soient dialectiquement unis l’un à l’autre par leur attachement à maintenir élevé le cours du pétrole sur le marché mondial.
    Chaque service de sécurité d’une industrie particulière combat le sabotage chez lui, et au besoin l’organise chez le rival ; qui place des grands intérêts dans un tunnel sous-marin est favorable à l’insécurité des ferry-boats et peut soudoyer des journaux en difficulté pour la leur faire sentir à la première occasion, et sans trop longue réflexion ; et qui concurrence sandoz est indifférent aux nappes phréatiques de la vallée du rhin. On surveille secrètement ce qui est secret.





  • wangpi wangpi 4 juillet 2008 14:06

    les lecteurs ont jugé :
    Lerma est coupable.



  • wangpi wangpi 4 juillet 2008 13:58

    Chaque officier traitant est porté à survaloriser ses agents, et aussi les adversaires dont il s’occupe. Chaque pays, sans faire mention des nombreuses alliances supranationales, possède à présent un nombre indéterminé de services de police ou contre-espionnage, et de services secrets, étatiques ou paraétatiques. Il existe aussi beaucoup de compagnies privées qui s’occupent de surveillance, protection, renseignement. Les grandes firmes multinationales ont naturellement leurs propres services ; mais également des entreprises nationalisées, même de dimension modeste, qui n’en mènent pas moins leur politique indépendante, sur le plan national et quelquefois international. On peut voir un groupement industriel nucléaire s’opposer à un groupement pétrolier, bien qu’ils soient l’un et l’autre la propriété du même État et, ce qui est plus, qu’ils soient dialectiquement unis l’un à l’autre par leur attachement à maintenir élevé le cours du pétrole sur le marché mondial.
    De sorte que chacun de ces organismes, conféférés avec beaucoup de souplesse autour de ceux qui sont en charge de la raison d’état, aspire pour son propre compte à une espèce d’hégémonie privée de sens. Car le sens s’est perdu avec le centre connaissable.
    La société qui allait de succès en succès, et s’était persuadée qu’elle était aimée, a dû depuis 1968 renoncer à ses rêves ; elle préfère être redoutée.
    Elle sait bien que son air d’innocence ne reviendra plus...

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