Il y en a quand même un qui avait tout compris bien avant cette infamie qu’est l’Union Européenne d’aujourd’hui : C’est Pierre Mendes France et sa description admirable de lucidité de la future technocratie européenne. J’aime citer l’expression pour ce projet des dominants modernes en but à l’efficacité économique : « Le ver est dans le fruit », depuis longtemps... Autant dire qu’aller l’en déloger, c’est se heurter à tellement de réticences archaïques, qu’il m’apparaît que seul l’effondrement définitif de notre écosystème planétaire quant aux ressources vitales qu’il génère et contient, dont quoique s’imagine certains(es) tous gonflés d’orgueil qu’ils sont de croyances diverses, nous faisons irrémédiablement parti. En résumé, seul l’effondrement plus que catastrophique de cette matrice vitale « antédiluvienne » estimais-je, fera réfléchir certains(es). ; il se peut, toutefois que cela arrive bien trop tard. (P.S/ Mais pourquoi diable devrions tous et toutes être des invariables optimistes : Après tout, on peut sonner le tocsin du changement apocalyptique en rigolant et en chantant : Ce que ne me semble pas faire les écologistes parlementaire de l’assemblée nationale : Ils feraient pourtant mieux, même s’ils ne seraient pour autant pas plus audibles à mon sens, voire franchement trop dérangeants(es), pour ne pas dire excentriques, voir carrément givrés : Malheureusement, à mon sens, c’est souvent ces derniers qui ont raison avant tout le monde ; mais que faire ??... )
Que dire... Que c’est la fable « Le loup et l’agneau », comme le suggère le post de « Diogene » d’aprés Phedre. Je veux bien être philosophe, mais malheureusement je me trouve pour le coup bien dérisoire face à un destin de gens bien malheureux et tristes face à ce destin au combien reproductible aujourd’hui dans nos contrées proches, et bien au-delà.(cf/ l’aveu détonnant du cador écrivain « ex-tueur financier.. »). L’adversité rimera toujours avec avec nécessité . Hélas, les intellectuels de tous poils, quelque fut leur immense « comprenoir » n’empêcheront jamais une crise aussi profondément encrée dans la construction d’une société obsédée par sa survie à tout craint ; et qu’importe si cette dernière porte en elle les germes de sa propre destruction.Aussi, à part soigner son égo, ce que l’on fait tous et toutes, je crains que c’est malheureusement la phrase de Von Clausvizt qui reste toujours d’une actualité aussi cuisante :« La guerre n’est rien d’autre que la continuation de la politique par d’autres moyens » Pour l’heure, les grecs les bien moins lotis font ce qu’ils peuvent : Surtout eux, mais aussi, en France, en URSS, USA, à côté de chez moi...La crise grec n’est qu’un épi phénomène dans notre misérable Europe donneuse de leçon à ses heures. Rien de nouveau... P.S/ Qui ne rêve pas de gagner au Loto en exclusivité ?... Et oui, moi aussi, ben tient... En attendant vaut mieux regarder un film comique, ou deux , ou trois, tout cela est bien trop triste...
Tout à fait d’accord ! Je dirais même plus(Pour paraphraser son prédécesseur) :« Angela et moi, c’est du sérieux » ; que pour mieux nous entuber c’est sur.... Un suiveur de plus en sommes. Enfin, laissons-lui le bénéfice du doute façon « Jean pierre Dux » : -« On sait jamais... Sur un un malentendu, ça peut marcher !...?? » (L’humour est la politesse du désespoir, n’est-il pas....)
@Lermontov Hum, il y a longtemps que la « Conscience de classe » existe... Aussi , tout comme vous, j’y ai réfléchi :( « Anarchiste ? ») puisque c’est ainsi que vous vous qualifiez ; à moins que vous soyez simplement peu ou prou opportuniste comme on l’est nécessairement tous et toutes afin de profiter de un tant soit peu de cette « Foire d’’Empoigne » qui nous ceint l’existence depuis des temps immémoriaux.De fait, j’y ai songé aussi à ma manière, et ne résiste pas à vous livrer ma prose. Cela s’appelle : « En désespoir de causes et autres révolutions lentes »...
Ainsi
donc, nous devrions attendre. Attendre que tout soit prêt ; attendre
que tout s’écroule, les fleurs, les arbres, les gens et les
bâtiments qui vont avec. Le tout sans se poser de questions, que
celles qui sont apposées sur tous les fronts qui fournissent les
dogmes indétrônables de nos décideurs. Après tout, c’est pour ça
qu’on vote !... Pour qu’ils nous représentent nous : Nos joies
certaines, nos écueils possibles, nos peurs d’aujourd’hui et à
venir...
Et
sur ce ramassis « De toujours » et au-combien intemporel surgissait
un nouveau lien de causalité(qui soit suffisamment « tignoùs »(Comme
on dit dans le Sud-Ouest), pour que dépassant nos limites toutes
humaines, nous devenions « Capable de progrès », et non : « Le
progrès ».
Je
sais... Ce raisonnement éculé digne d’un « délirium trémens »,
sent un peu le défraîchi au relent de tentations angéliques voire
démoniaques, de philosophes sentencieux, façon 19ième siècle et
sorties d’usines... Et si j’étais, en devoir d’écrire un mot ; un
seul mot pour tous les autres : Choisirais-je de parler de « Vérité »,
ou plutôt d’« Humain » ? L’avantage du second terme, c’est qu’on à
plus de chances de s’y reconnaître, par rapport au premier ; car
fortement discuté, pour ne pas dire « Pollué »(C’est plus
« médiatique »)...
Bref :
« JE philosophe... « Tu refaits le monde... » On vit :
« Comme
on peut.... » Alors oui alors !
Marre de l’intolérance ! Et marre d’en avoir marre ! :
« La
pauvreté aux riches ! » ; de toute façon, l’absurde n’a jamais
payé : Il se contente d’être... (Autant dire que je ne fais plus guère d’illusions quant à l’incontournable « Comédie du pouvoir » en place et vraisemblablement à venir, ni aux anges du reste...) Merci et désolé pour ce long texte.
Et oui, « Orwel » reste toujours et risque de rester encore longtemps « Le lanceur d’alerte »approprié pour désigner les travers d’une société post-moderne encline à la manipulation sophistiquée des esprits, pour peu que vous fassiez partie de l’élite qui la dirige, au détriment inexorable des dominés. Autant dire qu’on s’américanise toujours plus : Sarkosy ou Hollande et les autres à venir n’y changeront rien, bien au contraire, il y a fort à parier(Des clopinettes...), que cela ne fera que se perpétrer ; vous avez dit visionnaire...