La dernière enfarinade d’Hollande le nouveau boulanger du village France :
Le changement c’est maintenant, sauf pour le droit d’auteur. A
plusieurs reprises, François Hollande a promis ces dernières semaines
qu’il abrogerait la loi Hadopi s’il était élu au mois de mai prochain.
Mais il est toujours resté très vague sur ce qu’il comptait faire de
l’après-Hadopi. Après avoir fait planer un faux doute sur la possibilité
qu’il cède à la mise en place d’une licence globale
pour légaliser les échanges d’oeuvres hors de l’espace marchand,
François Hollande a envoyé ses troupes au front pour calmer les ayants
droit. Il a été confirmé très rapidement que le candidat socialiste ne proposait pas de licence globale.
Pire, il n’y aura aucune légalisation ou même dépénalisation des
échanges de fichiers sur les réseaux P2P, qui pourront toujours faire
l’objet de poursuites pénales avec des peines maximales de 3 ans
d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.
« Il y aura toujours ce couperet (de la condamnation par un tribunal, ndlr) qui pourra être pédagogique », a expliqué
lundi Fleur Pellein, la conseillère de François Hollande en charge de
la société et de l’économie numérique. Avec la suppression de l’Hadopi,
il ny aura en revanche plus d’avertissements. De quoi faire passer la
Haute Autorité pour une alliée des internautes. « Il n’y aura pas de légalisation des échanges illicites »,
même si Fleur Pellerin précise que la priorité sera donnée à la
poursuite des sites qui diffusent ou hébergent les contenus piratés.
Ce qui est certain en revanche, c’est que les abonnés paieront
davantage sans avoir davantage de droits. S’il a été flou sur la
politique pénale liée au piratage, François Hollande a été très clair
sur le fait qu’il y aurait création de nouvelles taxes au bénéfice des
industries culturelles. Il propose en effet d’instaurer un "financement
reposant à la fois sur les usagers et sur tous les acteurs de
l’éconnomie numérique qui profitent de la circulation numérique des
oeuvres".
Certains lecteurs auront reconnu le bon vieux « Plan B » de la Sacem, qui dès 2008 prévoyait d’étendre les taxations au bénéfice des ayants droit sans étendre les droits des abonnés.
Il est clair que les politiques pour légiférer, sont plus réceptifs aux « problemes » des industriels qu a ceux qui les élisent . Je ne suis pas du tout un adepte de Melenchon mais il est clair que les arbitrages ou lois appliqués par les politiques au pouvoir, renforce son discours sur une gouvernance confisqué par une certaine oligarchie (dont il fait parti lol) composée de capitaines d industries et de politiques fonctionnant en circuit fermé.
Pour prendre un cas d’actualité, la dernière décision d’Hollande sur Hadopi en est un bon exemple :
Avec François Hollande, les internautes ont la certitude de payer plus
cher leur abonnement à Internet pour financer les ayants droit via la
création de nouvelles rémunérations versées par l’intermédiaire des FAI.
Et ils n’auront pour cela aucune contrepartie. Les échanges de fichiers
resteront passibles de poursuites pénales, à des fins « pédagogiques ».
T inquiete bientot il n y aura plus de Francais chez EADS puisque le capital de Lagardere et maintenant controlé par le fond souverain du Quatar. lol bravo Sarko !