Catherine Grèze, Députée européenne, a
décidé d’interpellé la Commission européenne au sujet de l’épandage
aérien de pesticides dans le Sud-Ouest.
Depuis le 31 mars dernier, les entreprises de pesticides déposent
les unes après les autres leurs demandes de dérogations sur les
départements de tout le territoire.
« Celles-ci font suite à la décision prise
le 31 mai 2011 par Bruno Le Maire, alors ministre de l’agriculture,
d’autoriser des dérogations annuelles à la directive européenne
interdisant les épandages aériens » souligne la députée écologiste.
«
Il s’agit d’une véritable aberration pour l’environnement ! Des études
scientifiques ont déjà prouvé les effets néfastes entre autre de la
déltaméthrine et de la cyperméthrine (insecticides présents dans les
épandages prévus) sur les abeilles (hausse de la mortalité, baisse de la
fertilité, de la croissance et du développement etc.).
Force est de penser que si ces «
sentinelles de l’environnement » peuvent être affectées, d’autres
espèces animales et végétales le seront inévitablement ! Sans parler des
incidences sur la santé humaine puisque les épandages se feront à
seulement 50 mètres des habitations, réserves naturelles ou points de
captage d’eau » a commenté l’élue particulièrement remontée.
«
Ces décisions sont aussi totalement contraires au droit européen »
s’est émue la députée qui s’interroge « Quid du respect des directives «
Cadre sur l’eau », « Habitats », « Oiseaux » et « Relative à une
utilisation des pesticides compatible avec le développement durable
seraient bafouées » ?
Les consultations publiques ouvertes en
préfecture -mais dont les citoyens ont rarement été informés- venant de
s’achever, les premières décisions risquent d’être prises dès la semaine
prochaine, en pleine période de pollinisation des abeilles.C’est
pourquoi j’ai décidé d’interpeller la Commission européenne via une
procédure d’urgence, afin qu’elle me réponde au plus vite« .
Une deuxième hécatombe de plusieurs tonnes de sardines a été découverte hier au Japon.
C’est le journal local le « Fukushima Diary » qui l’a révélé au public.
Elle vient s’ajouter aux inquiétudes des japonais, 1 semaine seulement
après la découverte de la première dans le port d’Ohara ( voir l’article précédent en cliquant sur ce lien ).
Avant
hier soir environ 10 000 sardines ont été retrouvés mortes, échouées
sur la plage de Minami Shitaura-machi, prés de la ville côtière de Miura
, dans la préfecture de Kanagawa au Japon.
L’hécatombe a été
rapporté aux autorités communales par une fondation environnementale
publique, d’après les premiers éléments de l’enquête il semble qu’elle
est eu lieu quelques jours auparavant.
Les tests de qualité
des eaux de la région déjà effectués sur place par l’association, n’ont
rien révélé d’anormal, mais la préfecture a ordonné des études
complémentaires qui sont en cours d’investigation.
La ville
de Miura est située sur la côte à 61 kilomètres de Tokyo et à 80
kilomètres au sud de la ville d’Isumi. La centrale de Fukushima est à
260 kms plus au nord.
Entièrement d’accord avec vous... Mais pourquoi ils s’organisent pas au niveau mondial, je ne comprends plus le monde dans lequel on vit...mais garde espoir !
Malgré la remise d’une pétition rassemblant plus de7 millions de signatairesdemandant le non redémarrage du nucléaire au Japon,
malgré une manifestation record de11 000 personnesdevant la résidence du premier ministre,
malgré la présence probable d’une faille sismique active sous les réacteurs de la
centrale d’Ooi,
malgré un centre de gestion de crise facilementinondableà la centrale d’Ooi en cas de tsunami,
malgré l’augmentation de l’activité sismique,
malgré lanon
résolutionde la catastrophe nucléaire de Fukushima,
malgré l’absence d’une agence de sûreté nucléaire réellement indépendante
le premier ministre du Japon, Yoshihiko NODA, a décidé de redémarrer les réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire d’Ooi.
La décision de relance d’Ohi (ou Oi) 3 et 4 a été prise hier matin au
terme d’un long processus et à l’issue d’une réunion ministérielle
suivant l’accord définitif des autorités locales.
Les deux unités d’Ohi
ont été jugées sûres par l’Agence de sécurité nucléaire placée sous la
tutelle du puissant ministère de l’Industrie (Meti), un comité ad hoc et
les élus locaux...