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white hunter

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Ancien conseiller agricole dans le département du Cantal, en moyenne montagne.

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  • white hunter white hunter 25 septembre 2017 15:00

    @barbarossa

    Excellente remarque sur ces plantes potentiellement sensibles ! 

    La vie ne se nourrit que de vie. L’animal en général, et le loup en particulier ne sont en rien des êtres idéaux. Le grain de blé et la laitue u le cèpe sont bien en vie.

    J’ai vécu dans une ferme, j’ai élevé des animaux, j’ai pêché, j’ai chassé et j’imagine que ce rapport permanent aux bêtes domestiques et sauvages n’a rien de mauvais pour se fabriquer une philosophie. Aux millénaires passés, aux siècles anciens, l’homme était tout aussi sensé qu’aujourd’hui. Son rapport à la nourriture était juste plus « tendu » ; il n’était pas souvent éloigné de la réalité de l’élevage ou de la chasse, et de la nature en général.

    Bientôt la sensibilité des végétaux, après demain le frémissement des atomes poseront des questions éthiques à qui veut s’en poser. 

    Mais il faut chasser pour vivre. Vendre des choses, enseigner, « toucher » le RSA remplacent chasser-cueillir ou élever-cultiver. L’argent rapporté permet juste de déléguer à des salariés spécialisés l’ersatz de chasse d’un ersatz de gibier dans des abattoirs modernes.

    N’y a t’il pas plus d’honneur à égorger le poulet qu’on a élevé, à tirer le chamois qu’on a pisté, à exécuter le cèpe caché dans son sous-bois qu’à ne pas assumer son état de prédateur ? On a tué, on le sait, on pèse l’acte qui nous nourrira.


    NB : l’homme est omnivore, point.


  • white hunter white hunter 22 septembre 2017 13:22

    Et j’ai lu l’ensemble de ce superbe article ... Un régal artesien *.


    Allongez-vous sur ce divan, mon bon Polovier ... 

    Penser tout ce mal de votre arrière-grand-père chasseur-cueilleur, puis de votre grand-père paysan-éleveur, ça ne doit pas être facile tous les jours. Imaginer que l’un et l’autre ont défendu contre le loup ou d’autres prédateurs et déprédateurs qui leur territoire, qui leur élevage et leurs cultures doit être un supplice.

    Des ascendants cons à lier, d’autres cupides à l’extrême, c’est dur à porter, plus dur encore de leur devoir sa propre existence.


    Courage !

    * qui a lien avec Arte ...



  • white hunter white hunter 22 septembre 2017 11:41

    C’est fou comme vivre est dangereux. Dans ma région d’Auvergne qui comptait quatre départements il y a peu, il y a eu 15 morts en 15 ans par accident de chasse. Concernant, je crois, uniquement des chasseurs ou leurs accompagnants, et c’est bien ainsi...

    Ceci n’empêche pas de flipper en allant se balader, mais reste quand même à comparer aux quelques 1500 morts en véhicule sur la même zone dans le même temps. Pour lesquels chaque conducteur doit se sentir coupable. 


    L’amélioration de la mortalité à la chasse a suivi le même chemin que celui de la mortalité automobile en se divisant par trois ou quatre.

    Donc on a la trouille en partant se balader en forêt, et c’est en voiture qu’on meurt (si on est ni chasseur ni accompagnant). 

    Rappelons que si notre ancêtre n’avait pas chassé nous serions encore en train de roter et de péter feuillages et fruits dans les arbres, sans mots pour en causer, et sans grand chose entre les oreilles. Détail qui n’a pas forcément vraiment changé pour ceux qui trouvent plus « moral » de déléguer leur « chasse » à des tueurs mal payés pour un carnage quotidien, dans un espace dédié, d’animaux abâtardis et esclavagisés.

     
    D’autres renoncent même à leur statut d’omnivore. 

    Mais le chasseur, le chassé, le consommateur de base, le mangeur de graines ont une fin similaire. Vivre est dangereux.

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