La culture, avec un grand Cul, novatrice et inattendue, s’est toujours faite contre vents et marées et surtout contre les institutions. Nul besoin de rappeler que Baudelaire se vit censuré, tout comme Flaubert, que les impressionistes furent mis au ban par les Cabanel, Dubufe et compagnie, peintres officiels. Vous pensez que celà à changé ? Et pourquoi en serait-il ainsi ? Par quel miracle ? Aucune institution n’a jamais découvert qui que ce soit, écrivain, musicien ou plasticien, encore moins aidé de jeunes prometteurs, pour la simple raison que ces derniers mettent en général en cause les dites institutions, voire les considèrent comme totalement dépassées et s’aventurent sur des pistes dont eux seuls connaissent les arcanes. Alors, si vous voulez mon avis, très modeste, je suis ravi que l’on décore à tours de médailles les Obispo, Paradis, Bigard et mille autres cuistres, si pendant ce temps on fout la paix aux vrais créateurs.
Merci, Vilain Petit Canard, j’aurais écrit la même chose que vous, à la lettre près. Sinon ajouter quoi ? Que comme dans la vision grècque du récit classique, l’immondice est toujours physiquement horrible. Mes souvenirs de lycée sont loin mais je me rappelles de Thersitès, dans l’Iliade ; guerrier lâche, fourbe et menteur, lequel est décrit par Homère comme ayant la tête pointue, le regard fuyant et le corps contrefait. Pour tout dire, si une improbable divinité de l’Olympe, m’en voulant à mort, me proposait de transformer mon visage en merde de chien ou en Séguéla, je n’hésiterais pas un instant pour la première solution !
Un sommum pharaonique du goût de chiotte, de la connerie abrutissante, du gâchis, de l’esclavagisme (demandez aux ouvriers importés comme des mulets, qui bossent par 50degrés, combien on les paye), du tout interdit et de l’hypocrisie qui se veut sans putes, sans porc et sans alcool (mon oeil). C’est là ce que la civilisation arabe a à nous proposer après s’être enrichie matériellement au dela de tout entendement ? Celle qui inventa l’astrolabe, traduisit les philosophes grecs pour nous les rendre intacts et écrivit les Mille et unes nuit ? Et puis, quand il n’y aura plus de pétrole il n’y aura plus d’ascenseurs, plus d’air conditionné, plus rien, que des poissons crevés, des mouches et du sable. Bon vent...
Joli article, dynamique et agréable à lire tout en plaçant les choses dans leur contexte exact. En fait la dérive monarchique n’a jamais quitté la République Française, y compris le ridicule qui l’accompagne. A l’étranger on demeure invariablement stupéfaits devant le phénomène, lequel, au fil des élections, n’as pas l’air de vouloir s’estomper tant soit peu . Dans notre cas le monarque ressemble au débitant de schmaltès, tout droit sorti du Sentier et qui vient de vendre un cargo de jeans, d’aspect flatteur, une affaire en or, mais dont la taille ne va à personne, raison pour laquelle ils étaient si bon marché. Alors il montre à tous qu’il a conclu le deal du siècle et pour enfoncer le clou il s’est acheté la plus belle meuf, la plus grande surface de plancher en centre ville, ne voyage plus qu’en en jet privé pour se rendre là où tous les ploucs rêvent d’aller, puisque c’est précisément là que tous y vont...Je crains qu’un de ces jours les clients ne se rendent compte que les pantalons sur lesquels ils se sont jetés sont importables. Les détaillants et autres intermédiaires se frottent les mains, tant pis pour ces crétins de clients, ils attendront les prochaines soldes.