"Et voilà la boucle des contradictions : pour continuer à sauver le système, on préconise le recours au mal qui est à l’origine de nos difficultés actuelles !"
Avec Sarkosy la contradiction est une constante de sa ligne politique. Pour le reste se sera comme d’hab’, des déclarations ronflantes, des coups de menton appuyés, des postures volontaristes, en résumé un grand brassage de vent pour être en phase avec le Grenelle de l’environnement et pour amuser le peuple, mais et surtout de bons gros cadeaux sonnants et trébuchants pour les patrons amis du MEDEF.
S’il fallait écrire sur chacun (e) des retournements de veste, errements, contre-vérités, mensonges, approximations, rodomontades, cuistreries, de notre hâbleur en chef je crains fort qu’il faille songer à embaucher de nouveaux rédacteurs sur Agoravox. Mais il est nécessaire quand même que cela soit fait histoire, si c’est possible (?), de déciller les yeux de ceux qui croient encore en lui.
Mais au cas ou certains penseraient qu’avec le PS ce serait différent voivi une partie du propos de Mr Valls dans le bloc note de Libération :
« Depuis les origines, ce qui nous distingue des incantations d’une certaine gauche, c’est le devoir de responsabilité. Il s’accompagne d’un devoir de vérité que nous assumons avec lucidité : nous sommes favorables à l’économie de marché, il n’y a pas d’autre alternative. »
Il faut « rétablir la confiance » et « réformer le système financier international »,
« Il est nécessaire de comprendre les contraintes des entreprises qui sont le moteur de la création de richesses. »
il « n’y a pas d’autre alternative »
Propos que pourraient ou ont déja tenu, Mmes, Mrs, DSK, Lang, Aubry, Royal, Moscovici, Dray, Allégre, Delanoe.... Avec une telle gauche le MEDEF peut dormir tranquille et la spéculation repartir vers des sommets himalayesques.
Et pourquoi ne pas demander à l’eau de ne pas mouiller, à un hippopotame de voler ou à des exorcistes de travailler à Wall-Street, à la City et au CAC40 ! En fait le capitalisme moral c’est comme le développement durable : un oxymoron.
Et puis qu’est ce que la "morale" ? Ce que tel ou tel petit groupe de personnes, forcément savantes et initiées, imposeront comme devant être une norme à l’ensemble de la société ? Qui sont ces personnes, les mêmes faux-culs politiques et médiatiques de tous bords qui il y a encore quelques semaines ne tarissaient pas d’éloges sur la modernité d’un capitalisme s’auto-régulant et qui devait être moral ou sinon eux mêmes auraient été de vilains immoraux, ce qui est bien sur totalement impossible dans nos jolies démocraties. Tout ceux qui à l’époque se demandaient s’il était normal que rien n’entrave la marche en avant d’un systéme aliénant et totalement mortifère, étaient immédiatement rangés dans la catégorie des archaiques gauchistes. Aujourd’hui les mêmes nous parlent, la main sur le coeur (normal il est à gauche) et la bouche sans doute pâteuse, qu’il faut moraliser absolument les dérives du systéme. Mais comme dans toutes véritables thérapies, si l’on veut qu’il y ait rémission, ce ne sont pas aux effets qu’il faut s’attaquer mais à la cause. Or la cause c’est uniquement le capitalisme et tout ce qui nous est proposé aujourd’hui par les médias, les politiques et les amuseurs télévisuels et radiophoniques ce n’est qu’un autre écran de fumée à effet anesthésiant, afin de faire croire à un peuple bien moutonnant que la jolie laine qu’il à sur le dos ne sera jamais tondue par le gentil berger capitaliste. Alors, dans quelques semaines/mois, les belles paroles de nos politiques seront à ranger dans l’énorme tiroir des promesses faites uniquement pour ceux qui y croient, le capitalisme le plus méphitique reprendra de plus bel et tout ira pour le mieux pour les oligarques, ploutocrates, le MEDEF qui se féliciteront, sourire aux lèvres et champagne millésimé à la main, le tout nouveau capitalisme moral qui régnera sur la planéte.
Envers du décor il y aura plusieurs dizaines de millions de chaumeurs en plus, les inégalités se seront accrues, la courbe du nombre de miséreux et d’affamés aura suivi celle de la bourse, mais le capitalisme aura l’estampille "moral" et forcément cela changera tout, Puisqu’on vous le dit !
Très bien l’article, mais qui se cache derrière le frais minois de dame Parisot ? Un fervent admirateur sans doute !
Dans la longue (très) liste d’humectage du fondement du chef de l’état par le sieur Mougeotte Etienne, je vous recommande particulièrement celui d’aujourd’hui dans le Figaro, car il représente un sommet dans la flagornerie la plus extrème ou le courbage de lombaires addictif et laisse à des années lumière tout ce qui avait pu être déja fait sous de lointains cieux maoiste ou stalinien. Le petit père des peuples et le grand timonier tout à la fois, rien de moins !
Juste un petit échantillon pour vous laisser présager de la suite :
"Nicolas Sarkozy n’a pas seulement, durant son aller et retour express en Amérique, confirmé qu’il avait bien la stature d’un homme d’État ; il a, à Camp David, jeté les bases d’un leadership nouveau de l’Europe"
Il est pour le moins curieux que vous demandiez à ce que l’on ne parle pas de la vie privée de Mme Dati, alors que depuis des mois (comme son mentor/menteur de président) elle n’a cessé de se mettre en scéne dans tous les médias (amis de son mentor/menteur). Si elle avait voulu que l’on ne parle pas de sa grossesse, elle aurait très bien pu, lors de la fameuse photo sur le perron de l’élysée, ne pas être dans une robe moulante qui ne cachait en fait rien de son état. Mais comme son incompétence est notoire et que son bilan part en vrille (idem son mentor/menteur) elle ne peut, pour sembler être, que sur-paraître et faire la première des gazettes. Après elle peut venir jouer les vierges effarouchées _ comme son mentor/menteur qui allume des incendies partout, pour mieux jouer le pompier de service. Exemple Marina Petrella qu’il a fait mettre en prison, puis qu’il gracie pour se draper dans l’habit du bon samaritain, avec sa morgue habituelle et sa vulgarité insigne. La grossesse de Mme Dati sert en fait d’écran de fumée pour mieux masquer ses multiples errements dans une fonction qui manifestement la dépasse comme semble le penser la quasi totalité de la magistrature, du personnel pénitentiaire (directeurs compris), sans oublier la dizaine de conseillers qui ont préféré s’éloigner de la ministre.
Pour conclure je tien sà préciser que je n’en ai tristement rien à foutre de qui a mis un polichinelle dans le tiroir de Mme la garde des seaux à champagne