J’oubliais l’outrance du langage.
Le langage ordurier, l’insulte systématique, le dénigrement personnel ne remettent pas en cause les idées de l’interlocuteur agressé. Il ne s’agit que d’un mode d’expression, celui avec lequel l’agresseur se sent à l’aise. Chez nous on appelle cà "parler avec son cul".
Nous avons tous entendu ce langage employé indifféremment par les extrêmistes de droite, de gauche ou d’ailleurs, la piétaille qui braille et brandit des manches de pioche, à qui on peut faire gober n’importe quoi.
Je remercie d’abord l’auteur de l’article pour la qualité de son analyse.
Moi aussi je suis sidéré par la hargne (apparemment gratuite) avec laquelle les défenseurs de la version « officielle » démolissent des sceptiques pourtant bien inoffensifs. Pourquoi tant de haine, que ce soit dans les média ou chez ceux qui trollent sur Agoravox ?
Ces gens ne sont pas des malades mentaux, en tous cas il est impossible qu’ils le soient tous. Ils agissent conformément à une logique, et ils suivent nécessairement une motivation.
Quelle pourrait bien être cette motivation ? En quoi le doute des sceptiques et les théories (éventuellement fumeuses voire délirantes) des autres peuvent-elles les déranger à ce point ?
Imaginons - On peut rêver -que la commission 09/11 reprenne et termine l’enquête. Imaginons encore qu’elle découvre que les responsables des attentats ne sont pas ben Laden et ses 19 kamikazes, mais d’autres (peu importe qui). Ou que, tout compte fait, il s’agit d’un accident. Ou n’importe quelle conclusion autre que celle à laquelle on exige que nous croyons.
Ce serait assez ennuyeux pour nos maîtres à penser de l’information. Ne risqueraient-ils pas d’avoir des comptes à rendre ?
Rappelons-nous la fameuse affaire des charniers de Timisoara. Quand la vérité s’est fait jour, les média n’ont pas eu le beau rôle. Ils ont fait profil bas. Ils n’avaient pourtant pas grand-chose à se reprocher, sinon d’avoir été trop naïfs etde s’être fait rouler.
La leçon ne leur a pas servi, car pour le 09/11 ils ont fait un pas de plus : Non contents de colporter l’information préfabriquée, ils l’ont soutenue de toutes leurs forces. Et ils ont traîné dans la boue ceux qui doutaient.
Ils ont choisi leur camp, qui n’est pas celui de la vérité mais celui du plus fort. C’est certainement le plus confortable, et celui qui paye le mieux. Mais ils risquent de devoir un jour en assumer les conséquences devant le public auquel ils mentent. On comprend qu’ils ne soient pas pressés de connaître la vérité.