Au vu de l’article et des réactions, le problème n’est pas de désarmer les religions, mais plutôt le fait que l’explication des textes n’est pas assez accessible à tous, ce qui conduit à tout lire au 1er degré, malgré le travail considérable d’exégèse qui vise justement à éviter des lectures fondamentalistes. C’est ainsi que tel ou tel lecteur déduira de la lecture de la Genèse (texte poétique) que la création a eu lieu en 6 jours ou, comme l’auteur, que le livre de Josué (récit de guerre écrit par les vainqueurs, tout à fait comparable au programme d’Histoire de France de nos chères têtes blondes) est un message de Dieu qui encourage la violence... Bref, lire un texte - surtout vieux de plus de 2000 ans et écrit dans une autre culture - sans chercher d’abord à aquérir les bases (histoire, politique, enjeux de l’époque, style littéraire...) pour le comprendre mène à l’impasse, et il est vrai que l’absence de culture historique et religieuse actuelle y conduit facilement.
Enfin, au delà des 3 religions du livre, qui ont visiblement bon dos, que dire alors des pratiques vaudous, du chamanisme, des massacres d’albinos en Afrique ou de la participation active du bouddhisme zen aux atrocités des troupes japonaises dans les années 30-40 ? Et quid du marxisme et des 22 millions de morts du maoïsme - record mondial toutes catégories, rappelons-le ? Ou de Robespierre demandant de massacrer les Vendéens (10% de la population à l’époque) au nom de la Liberté ? Tout idéal serait il mauvais ?
Ces quelques exemples montrent bien que, de tous temps, il y a eu une utilisation de la religion ou des valeurs à des fins de pouvoir (personnel ou national), à l’encontre du sens porté et donné par les croyants à leurs textes fondamentaux.
autant il est évident que la lapidation est antérieure au Coran et décrite dans la Bible (ça paraît même fou que certains l’ignorent), sans d’ailleurs en être la propriété puisque d’autres peuples la pratiquent à l’époque, autant on ne peut pas qualifier cette pratique de chrétienne. En effet, d’une part les chrétiens n’ont pas de texte qui définissent des lois pour la société (pas d’équivalent à la charia, ni même au Lévitique) - ils adoptent donc la loi du pays, quitte à faire ensuite évoluer la société - mais le seul texte qui parle de lapidation dans l’Evangile (le verset que vous citez) montre comment le Christ empêche la lapidation d’une femme adultère en renvoyant les hommes à leurs propres péchés. Et les lois de l’époque n’ont rien de chrétienne (le Christ n’est pas encore mort !) : il s’agit de la société juive sous occupation romaine, pas d’une société chrétienne. Vous semblez oublier que le Christ est né juif, et que le christianisme débute ensuite ! De tels contresens sont graves et trompent vos lecteurs. Une bonne intention ne fait pas un bon article, malheureusement.
Comment peut-on cumuler autant de clichés révisionnistes et de fautes d’othographes dans le même commentaire ? J’en reste pantois...
J’espère que c’était de l’humour pince-sans-rire...
La phrase est mignonne mais ne vaut rien, car elle excuse tout... Qui décide de ce qui est l’inexcusable, de l’irréparable, etc. ?
Ici, chacun se lâche - ça fait du bien, OK - mais quelqu’un essaie-t-il vraiment de faire avancer la réflexion des lecteurs ? A lire tout ce fatras, j’en doute fort...