Jeune psychologue clinicienne, passionnée de politique et engagée à gauche, j’aime débattre sur les questions de société et tenter de sensibiliser le plus grand nombre aux sujets qui m’intéressent.
concernant les communautés asiatiques qui "ne posent pas de problèmes" :
tout d’abord il faut considérer que ces pays n’ont pas la même histoire que d’autres avec la France :
la France a fait appel elle-même !! aux algériens, marocains, turcs, portugais...après la seconde guerre mondiale ; il y a la passé de la colonisation et de la guerre d’Algérie... tout cela fait que les rapports avec le pays ne sont pas les mêmes au sein des familles...
ensuite peut-être que leurs "agirs" sont moins bruyants chez les asiatiques, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes, de souffrances.
en outre pour moi ce sont pas du tout des modèles car leurs lois internes sont dures et qu’il y a de l’exploitation des migrants arrivants par ceux déjà installés.
concernant les italiens et portugais souvent comparés aux maghrébins : le décalage culturel est moindre, il n’y a pas la question sensible de la religion.
tout dépend encore une fois de quel point de vue on se place : individuel, groupal, national ; psychologique, sociologique, économique, sécuritaire...
la question de l’immigration et de l’intégration des migrants à un pays est très complexe ; il y a effectivement la dimension du vécu des "autochtones" qui est à prendre en compte...
dans cet article j’ai voulu présenter le point de vue psychologique car il est bien souvent occulté dans les débats.
même s’il est question de communautés, de nations, de populations des quartiers, etc. n’oublions jamais que ce sont des sommes d’individus, pour lesquelles les souffrances ne sont pas des expériences momentanées mais ayant un impact ultérieur multidimensionnel (questions de santé publique avec les maladies des travailleurs migrants, délinquance des enfants, relations internationales éventuellement aussi...)
la question de l’immigration et de l’intégration des migrants à un pays est très complexe ; il y a effectivement la dimension du vécu des "autochtones" qui est à prendre en compte...
dans cet article j’ai voulu présenter le point de vue psychologique car il est bien souvent occulté dans les débats.
même s’il est question de communautés, de nations, de populations des quartiers, etc. n’oublions jamais que ce sont des sommes d’individus, pour lesquelles les souffrances ne sont pas des expériences momentanées mais ayant un impact ultérieur multidimensionnel (questions de santé publique avec les maladies des travailleurs migrants, délinquance des enfants, relations internationales éventuellement aussi...)
c’est à la mode en ce moment mais j’essaie de ne pas abuser de l’analyse psychologique gratuite ;) je dois dire cependant que je suis assez frappée par l’égocentrisme et le manque de respect de l’opinion d’autrui, sur un site censé être fréquenté par des personnes ouvertes à ce qui se passe dans le monde et à la réflexion !