Ayrault vient justement d’intervenir en jugeant que l’interview de Cahuzac était pathétique et fleurait bon l’opération de com. Ils n’ont pas séché les cours d’art dramatique de Terminal les conseillers en Com d’Euro RSCG ! Ils auraient dû : c’était pathétique effectivement, pas sur la prestation d’acteur de Cahuzac, mais sur la visibilité et le manque de sincérité du metteur en scène. Ce n’est même plus de la com, c’est de la manipulation. Pour moi, le fond du problème de ce gouvernement, le scandale sous jacent c’est la présence de cette agence de communication et d’influence au sein même des institutions et du gouvernement.
Sophie De
Déserts est assez coutumière du fait ; vous avez raison, c’est une
virtuose dans l’art de nous faire prendre des vessies de porcs, pour des
lanternes ! C’est incroyable, jubilatoire et inquiétant en même
temps : il n’y a pas de complot contre DSK (malgré les preuves du mail),
il y a une théorie du cochon mais pas de théorie du complot, et au final, c’est
l’auteur elle-même qui est coupable d’avoir transformé DSK en victime !!
OUAOUH : il faut absolument qu’Ayrault la nomme ministre de la propagande,
euh … de l’information : les déficits publics disparaissent, la pression
fiscale ne cesse de baisser, la courbe du chômage s’inverse !
Le
Nouvel Obs n’est plus ce qu’il était depuis que Joffrin est arrivé comme patron
de la rédaction. C’est de la presse à sensation et mon libraire le range
directement près de Closer, c’est sa place désormais. Dommage, nous perdons un
grand magazine d’information, de débats de société qui avait le mérite et
l’intérêt pour moi, d’être positionné dans la mouvance des idées chrétiennes de
gauche qui sont les miennes, avec le respect des valeurs républicaines et une
certaine idée de l’humanité. Je ne vois pas qui pourra prendre le relais, mais
ça manque dans les kiosques.
Perdriel
avait presque fait oublier les sanibroyeurs, Joffrin lui en ramène l’odeur.
Il faut tout simplement diffuser cet article le plus largement possible ; la censure n’a plus sa place à l’heure d’internet. Les grosses entreprises et leurs conseils en communication, leurs amis politiques et leurs journalistes aux ordres ne peuvent plus et ne doivent plus pouvoir masquer leurs petites magouilles derrière l’écran de fumée habituelle. Les gens ont le droit et le devoir de savoir quel comportement inique peuvent avoir les patrons envers leurs employés au nom de leurs seuls intérêts. Il ne faut pas non plus les lâcher mais leur mettre la pression pour que cesse ces pratiques d’un autres âges et totalement irresponsables en temps de crise. Chacun doit constater que ces dirigeants d’entreprises françaises puissantes n’ont aucun sens du bien commun et de la solidarité avec la population. C’est pourtant les salariés, les chercheurs et les contribuables français qui ont fait leur succès. ça ne se passe pas comme cela en Allemagne, au Japon et dans tous les pays développés où les entreprises sont vraiment citoyennes et au service de leur pays et de ses intérêts, où il ne suffit pas de le proclamer dans sa communication, de le faire avaliser par des lobbies, mais tout simplement de le faire. Pour que cesse cette arrogance des actionnaires voyoux, il faut mettre sur la place publique les preuves de leur duplicité. J’invite chacun à relayer ce type de document sur tous les medias sociaux, dans la plus totale transparence.
Merci pour cet excellent article, très bien renseigné, qui dévoile la manoeuvre râtée et assez piteuse du Président du LEEM, sacrifiant Servier en victime expiatoire pour s’attirer les bonnes grâces de Xavier Bertrand. Il a effectivement signé la fragilisation de l’industrie pharmaceutique en France, et pour longtemps. Fort peu sont ceux qui en mesurent clairement toutes les conscéquences ; au-delà de l’acrimonie généralisée dans l’opinion vis à vis de « Big Pharma », construite et continuement entretenue par des militants en croisade et une presse seulement intéressée à ses tirages, ce sont les conscéquences économiques sur secteur stratégique pour la France qui vont être désastreuses. J’ai d’excellentes raisons de penser que tout cela était orchestré, et si ce n’était pas le cas, certains grands laboratoires internationaux n’ont pas tardé à voir tout le bénéfices qu’ils pourraient tirer de la situation, en terme de parts de marché sur des zones comme l’Europe de l’Est et l’Asie notamment où l’affaiblissement de certains laboratoires français ne peut que les servir. Je ne suis pas entièrement d’accord avec vous sur ce soit disant retard à l’allumage de Christian Lajoux, qui n’aurait pas compris ce qui arrivait ni la rouerie du Ministre de la Santé : Sanofi licencie massivement en France et Sanofi va se délocaliser .... Belle opération pour les actionnaires. On ne peut pas non plus passer sous silence les étranges proximités entre Sanofi et Xavier Bertrand via une agence de communication commune, Euro RSCG, par laquelle ont transité et transitent toujours les plus proches conseillers de Sanofi et de Bertrand. Je crois plutôt que Christian Lajoux fait seulement semblant d’être surpris : mieux vaut passer pour le dindon de la farce que pour celui qui a tuer la dinde. Enfin, derrière Lajoux se profile Chris Viehbacher qui lui, se pose en matière de scandales sanitaires, sur lesquels on se demande si le silence de la presse française relève de l’incompétence ou d’une prudence activement encouragée : Les initiés aux enjeux économiques et politiques actuels suivront l’allusion sans difficultés. Last but not least, et nonobstant la propension nationale à se couper le bras pour soigner un panari, votre article soulève laquestion très dérangeante de la dimension biblique qu’à pris l’affaire Servier. Qu’il y ait eu des victimes ne fait malheureusement aucun doute ; que les responsabilités soient partagées entre différentes parties non plus, bien qu’il soit politiquement incorrecte de l’écrire (Laboratoires, autorités politiques, administration, médecins prescrivant hors AMM, « patients » aussi) ; que la croisade contre l’un des rares laboratoires français indépendant de la finance mondiale ait été motivée sinon exploitée par des intérêts économiques et politiques bien compris : pas moins. Votre article comme la polémique autour du nombre de dossiers éligibes à l’indemnisation retenus par l’ONIAM, tend à confirmer une gigantesque manipulation. espérons que des personnnalités ou des journalistes plus téméraires que les autres, tenteront d’en faire une analyse plus crédible et équilibrée que la fable carricaturale qu’on sert à l’opinion depuis des mois.