Je tique sur cette histoire de désaveu de la victime parce que la Justice considère qu’il n’est plus relevant de condamner quelqu’un pour des faits trop anciens. En aucun cas la prescription ne sous-entend, il me semble, que le temps aurait « réparé » le préjudice. Du point de vue de la sanction, je ne suis pas convaincu qu’elle aurait toujours beaucoup de sens appliquée à quelqu’un trente ou quarante ans après qu’il a commis les faits. Or, en matière de justice, il est plutôt question de sanctionner des criminels que de « venger des victimes », non ?
Lorsque l’extrême droite s’exprime, il s’agit de "propagande" et pour contre-argumenter l’on crie simplement au démon. Faites-ici une répartie intelligente à notre blasphémateur, nous en sortirons plus éclairés.
A vrai dire, dans les recommandations finales de CB, les deux priorités citées ne me semblent pas s’expliquer d’elles-mêmes, pour ne pas dire qu’elles arrivent comme deux cheveux dans la soupe. Et vu le ton général déresponsabilisant, débilitant, je proposerais plutôt comme intitulé "Comment récupérer la jacquerie grecque ?", voire -pire encore- "Comment récupérerons-nous la jacquerie grecque ?" avec ce ’nous’ que relève Warhouha et qui laisse songeur.