Le problème est qu’on est de plus en plus entouré d’appareils bruyants, qui autrefois n’existaient pas ou étaient manuels et non à moteur.
Dès le matin, c’est la fête. Radio-réveil, cafetière, lave-vaisselle, séchoir à cheveux, télé, puis on embraye sur le bruit de la circulation, des trains, des playlists... Au bureau, en atelier, à l’usine, partout toujours, des bruits de fond, pas tellement sonores mais constants. On rentre chez soi, c’est les pompes à chaleur, les télés toujours, le week-end c’est les tondeuses, les débroussailleuses, les tronçonneuses, les pompes à piscine en été... A la campagne, les coqs, les tracteurs, les moissonneuses-batteuses, les pompes à irrigation...
Les gens sont sur le qui-vive en permanence, nulle part où aller, s’évader, pouvoir souffler un peu...
Les lois n’y changeront rien, le civisme, n’en parlons même pas.. et la police qui a autre chose à faire...
Situation inextricable. Personnellement, je ne vois qu’une solution : un confinement mondial et prolongé, pour enfin réentendre les petits oiseaux, le vent dans les feuilles, et le bruissement dans notre tête de nos propres pensées...
Sur le pourquoi du comment concernant les Commores et plus particulièrement Mayotte (dont le rattachement à la France n’est reconnu par aucune autorité mondiale sauf la France, il faut le rappeler), on ne sait rien, mais on suppute...
On suppute de la corruption, des deals obscurs (j’te file des millions d’aide au développement, j’te garde tes clandos, et en échange tu réclames pas trop fort le retour immédiat de Mayotte, et on se partage les profits d’une exploitation pétrolière à venir...)... ce genre de trucs, bien utilisé par la France partout dans ses anciennes colonies, et accepté par elles tant que l’argent garnissait bien les comptes en Suisse des dirigeants.
Que des saloperies en vérité, dont nous ne saurons jamais rien, ou dans des siècles, alors que pour l’intérêt général de tous, mieux vaudrait que la France se conforme aux résolutions internationales et rende enfin Mayotte aux Comores.