Cet article pose une analyse malheureusement fondée, n’en déplaise aux plus aveugles (ou dogmatiques) des socialistes.
Un problème reste malgré tout prégnant : " Quel sera, au niveau local, le visage du MoDem, en tant que Parti ? Sera-t-il réellement attractif pour toute personne encarté au PS et qui voudrait faire naitre et vivre un parti social-démocrate moderne, en France ? ".
Nous nous trouvons donc, aujourd’hui, face à un PS divisé en 2 :
D’un côté, un PS très à gauche, et assez proche de Besancenot (avec un STRAUSS-KHAN comme allié, dans la posture du "tout sauf Ségo").
De l’autre, le reste des militants socialistes, qui se sont retrouvés derrière Ségolène ROYAL, dans une proposition réformiste et "Anti-éléphants".
Il semble à de nombreuses personnes tout à fait envisageable que des rapprochements puissent se faire entre cette deuxième partie du PS et le MoDem. Mais pour cela, faudrait-il encore que les valeurs et les pratiques des uns et des autres soient compatibles.
Pour le moment, le jeune parti politique qu’est le MoDem montre, au niveau local, un double visage :
Dans beaucoup d’endroits, il est animé de vrais valeurs humanistes, et ses engagements ses pratiques sont fort démocrates. Si l’on ne tenait compte que de ces endroits, Le MoDem serait largement éligible à une alliance avec des réformateurs socialistes en "besoin d’avenir".
Malheureusement, dans d’autres endroits, la réalité est toute autre. On y trouve encore des "survivors" d’une race ancienne, et fort difficile à éradiquer : le "politicard autocrate". Il est à savoir que ses principales convictions se sont construites, dans une vassalité assumée à l’UMP. En conséquence, ses comportements politiques se situent plus dans une anti-démocratie primaire, que dans le faire de la politique "autrement". Il tiennent leurs instances, d’une main de fer, et dans l’autisme le plus complet.
Il semble impossible que des socialistes en rupture de banc, même les plus ouverts, puissent se résoudre à travailler, avec de telles personnes, aussi caricaturales de ce qu’ils honnissent.
Il est donc de la responsabilité des instances nationales du MoDem de faire le ménage, dans ces quelques places fortes rétrogrades. Il est, en effet, plus que temps, de rendre possible, partout, l’émergence d’une vrai force de centre-gauche, large, et qui soit capable de proposer une alternative crédible, entre un libéralisme pur et dur, et un socialisme très à gauche, soutien de l’état providence, et autres dogmes issus d’un autre âge.